Il pourrait s'écouler trois mois entre un accord de rachat et la mise en oeuvre de l'opération parce que les autorités de la concurrence allemandes et européennes devront l'examiner, précisait le journal, citant des sources proches du processus de liquidation.

Le gouvernement allemand a accordé à la deuxième compagnie aérienne allemande un prêt relais de 150 millions d'euros pour qu'elle puisse poursuivre ses activités pendant trois mois.

Jeudi le comité des créanciers de la compagnie aérienne en faillite avait déclaré qu'il pourrait discuter de ses actifs avec Lufthansa et easyJet et se donner trois semaines pour les négociations.

Une source avait indiqué à Reuters que Lufthansa et easyJet étaient toutes les deux intéressées par les créneaux d'atterrissage dans l'aéroport de Düsseldorf.

Des sources proches du dossier avaient rapporté la semaine dernière que Lufthansa proposait plusieurs millions d'euros pour reprendre certains actifs d'Air Berlin, sa filiale Niki et sa division régionale Luftfahrt Gesellschaft Walter.

Lufthansa s'est bornée à dire avoir fait une offre pour certains actifs d'Air Berlin.

(Vera Eckert et Ilona Wissenbach; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Air Berlin Plc, Thomas Cook Group, EasyJet