Bienne (awp/ats) - Les acteurs de la lutte anti-contrefaçons n'ont pas chômé en 2020, dans le contexte de l'essor du commerce électronique induit par la crise sanitaire. Les volumes de saisies se situent toujours entre un et deux millions de montres suisses.

"Des saisies ont été opérées sur de nouveaux marchés", constate, à l'heure du bilan, Jean-Daniel Pasche, président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH), qui mentionne l'Egypte, le Pakistan et l'Arabie saoudite. Sans compter que la Chine, l'Espagne, la Russie et les Emirats arabes unis ne sont pas demeurés en reste.

Les formations données par la FH n'ont par ailleurs pas échappé au développement des activités en ligne, pandémie de Covid-19 oblige. Destinées aux douaniers, policiers et autorités dédiées, elles ont été inaugurées en distanciel en 2020 avec l'Espagne, le Portugal, les pays du Bénélux, la Lituanie, le Royaume-Uni et la Slovaquie.

La traque des faussaires sur internet et sur les réseaux sociaux a conservé de même son haut niveau de vigilance, ajoute Jean-Daniel Pasche, avec quelque 1,2 million d'annonces bloquées cette année. Autre avancée majeure: le dépôt dans l'Union européenne (UE) de la marque collective "swiss" spécifiquement pour les montres suisses, au nom de la FH.

La nouveauté permet de se protéger contre des attaques vis-à-vis du "swiss made" à l'extérieur et contre tous ceux qui ne respectent pas le label. La pratique existe déjà de longue date aux Etats-Unis, où de saisies sont régulièrement effectuées, et à Hong Kong, précise-t-il, deux régions pour lesquelles la FH possède déjà une marque de certification.

ats/al