Avant d'ajouter : "toute baisse de l'euro soutient la croissance des exportations et des bénéfices des entreprises européennes, la consolidation des marchés du travail et la hausse de l'inflation."

Le deuxième soutien de la croissance européenne future est la "confiance", selon l'expert de M&G. Notant une relative stabilité des rendements obligataires en Europe, en dépit des craintes sur la Grèce ces dernières semaines, Anthony Doyle estime que "les investisseurs obligataires se préoccupent bien moins de l'explosion de la zone euro et croient en la capacité des autorités européennes à mener à bien leur mission d'achever la mise en place de l'Union économique et monétaire européenne."

"Certes, les rendements ont progressé dans la zone euro après avoir touché des plus bas en avril, mais c'est probablement le résultat des prévisions d'inflation à la hausse et de croissance économique plutôt que d'un renchérissement de la prime de risque du crédit", assure-t-il. Cette situation est "une bonne nouvelle pour les ménages et les entreprises, qui auront davantage tendance à consommer ou à investir, confortés par des perspectives stables", conclut le gérant de M&G.

Enfin, "les perspectives pour la consommation européenne sont indubitablement favorables." Entre baisse des taux d'intérêt et du chômage, et progression du patrimoine des ménages grâce à la montée des prix des actifs, les consommateurs européens devraient encore servir de moteurs à la croissance de la zone.