Des mesures mise en place en Chine pour soutenir l'économie. En raison de l'affaiblissement de l'économie chinoise, le premier ministre Li Keqiang a annoncé une baisse du coefficient des réserves obligatoires (fonds que les banques doivent déposer auprès de la banque centrale) afin d'encourager les banques à prêter davantage, notamment pour soutenir les PME.  Une baisse des taxes et des prélèvements serait également à l'étude. Une bonne nouvelle dans ce contexte de ralentissement de l'activité : l'indice PMI des services publié par le groupe Caixin a rebondi en décembre (à 53.9 : pic de six mois).

Vigilance et taux bas à la Banque Centrale Européenne. Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a déclaré qu'en raison des craintes de ralentissement de l'économie lié aux tensions commerciales, les risques de crise financière étaient encore bien présents et qu'il fallait continuer à être "vigilant". Alors que la BCE s'est engagée à ne pas relever ses taux avant l'été 2019, Benoît Coeuré a annoncé que ce délai pouvait être prolongé tant que l'objectif d'inflation de 2% n'avait pas été atteint.

Nancy Pelosi, le pire cauchemar de Donald Trump. Comme attendu, la démocrate Nancy Pelosi a été nommée à la tête de la Chambre des représentants hier aux Etats-Unis et un texte visant à mettre fin au "shutdown" a été approuvé. Ce plan de financement ne comprend toujours pas les 5 milliards exigés par Trump pour financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique. "Nous ne ferons pas de mur. Cela n'a rien à voir avec la politique, un mur entre deux pays est immoral. Il s'agit d'une vieille façon de penser. Ce n'est pas rentable" a affirmé Nancy Pelosi. Prochain bras de fer pour le texte devant le Sénat, toujours contrôlé par les républicains.
 
En Bref. C'est confirmé, des représentants américains vont se rendre à Pékin lundi 7 et mardi 8 janvier pour relancer les discussions sur le commerce, a indiqué le ministre chinois du Commerce. Le président brésilien Jair Bolsonaro participera au forum de Davos qui a lieu en Suisse du 21 au 25 janvier. A moins de 90 jours de la sortie officielle du Royaume-Uni de l'Union européenne, le Brexit divise toujours. Theresa May ne parvient pas à faire valider par son Parlement l'accord négocié avec Bruxelles. Certains opposants prônent un second referendum, mais le ministre britannique du Brexit, Stephen Barclay, estime qu'il "provoquerait encore plus de divisions".