Donald Trump et Kim Jong Un envisagent une nouvelle rencontre. Après s'être entretenus en juin dernier à Singapour, dans la foulée du G7, les deux chefs d'Etats sont prêts à organiser un nouveau sommet. Dans un discours à l'occasion de la nouvelle année, le leader nord-coréen a déclaré ne plus produire ni tester d'armes nucléaires, ce qui a immédiatement fait réagir Donald Trump, qui pousse la Corée du Nord à se dénucléariser. En effet le président américain a twitté qu'il avait "hâte de rencontrer le président Kim". Il faut dire que le chef d'Etat nord-coréen a également prévenu dans son discours que la Corée du Nord était prête à changer de ton si les Etats-Unis ne respectaient par leur promesse et qu'ils maintenaient leurs sanctions liées au dossier nucléaire.


Le "shutdown" se poursuit, Trump insiste et les démocrates campent sur leur position. Alors que les leaders républicains et démocrates se sont entretenus mardi au Congrès, aucune solution n'a été trouvée concernant le financement du mur entre le Mexique et les Etats-Unis. Les démocrates, qui détiennent désormais la majorité de la Chambre des représentants, veulent voter la loi budgétaire jeudi, le jour où Nancy Pelosi va commencer son mandat de "speaker" (cheffe des représentants). Mais ce projet de loi ne comprenant pas les 5 milliards de dollars exigés par le président pour la construction du mur, risque une nouvelle fois d'être rejeté par Trump, bien qu'il ait adopté un ton plus conciliant sur twitter, en appelant les démocrates à conclure un accord.


Un nouveau souffle pour la coopération bilatérale entre la Chine et les Etats-Unis. A l'occasion du 40ème anniversaire des relations diplomatiques, Xi Jinping et Donald Trump se sont engagés à renforcer les liens entre les deux pays. Xi Jinping souhaite "faire progresser les relations entre la Chine et les États-Unis avec un rôle central de la coordination, de la coopération et de la stabilité" et Trump s'est réjoui de sa "solide amitié" avec le président chinois (selon la presse chinoise : Chine Nouvelle). 


En Bref. Lors de son investiture hier, le président brésilien Jair Bolsonaro a promis de "rétablir l'ordre" et de libérer le Brésil "du joug de la corruption, de la criminalité, de l’irresponsabilité économique et du carcan idéologique". Trump a félicité son homologue brésilien sur Twitter.