• Les marchés américains au « Top »
Etablissant de nombreux records au cours de l’année, les marchés américains terminent l’année sur des plus hauts, ce qui devrait faire la joie des gérants de fonds. Les particuliers américains ne sont pas en reste, avec un taux d’épargne en bourse bien plus important que sur le vieux continent.
Sur l’année, le Dow Jones s’établit en hausse de 10% alors que l’indice technologique Nasdaq 100 fait deux fois mieux. Les différentes tensions géopolitiques au cours de l’année n’auront pas eu raison de la confiance des marchés ainsi que de la puissance des banques centrales.

Evolution du Nasdaq (vert) et du Dow-Jones (blanc)
 

 
  • Les taux européens au plus bas
Les taux de financement des pays « core » de la zone euro ont atteint des records historiques. Le 10 ans allemand affiche notamment, ce jour (30 décembre), un nouveau record historique à 0.539%. En France ce taux s’établit à 0.825%, ce qui est une très bonne nouvelle pour les finances de notre cher pays.
Les pays périphériques connaissent quant à eux quelques légères tensions avec la résurgence du problème grec.


Rendement des taux à 10 ans allemand (jaune) et français (blanc)
 


  • La forte chute du pétrole
Depuis l’été, les cours du pétrole ont chuté de près de 50%. La tendance est clairement orientée à la baisse et les éléments en présence ne militent en rien pour une reprise rapide à la hausse des cours. Seule une intervention des pays de l’OPEP, Arabie-Saoudite en tête, viendrait apporter du changement à ce mouvement... Ce n’est pas à l’ordre du jour.


Les cours du Brent depuis le 1er janvier 2014
 
 
 

Cette baisse impacte bien évidemment les valeurs pétrolières, dont plusieurs ont été dégradées par les analystes. Total, première capitalisation du CAC40, a ainsi perdu plus de 20% sur la période, ce qui représente environ 2% de baisse pour l’indice parisien.
 
  • Deux périodes de Stress (Octobre et Décembre)
La première correspond à des tensions notamment entre l’Ukraine et la Russie ; la seconde, à la résurgence de la problématique grecque et une nouvelle tension sur le rouble au début du mois de Décembre. Ces foyers de tensions n’auront finalement été que du « bruit » pour les opérateurs de marché et auront permis des achats à bon compte lorsque l’on observe les retracements rapides des mouvements.
Les traders les plus expérimentés ont ainsi profité des accélérations très rapides du VIX, plus communément appelé indice de la peur, qui matérialise la volatilité des contrats optionnels sur le S&P 500.


L'évolution du VIX en 2014



  • Le rouble et l’indice russe malmenés... ainsi que l’euro
Enfin, le rouble aura été le fil rouge de ces derniers mois. Il s’est déprécié fortement et s’établit désormais à 55 contre le dollar.
L'euro s'est également affaibli et cote actuellement sur des plus bas annuels (contre le dollar) ; c’est ainsi clairement le billet vert qui prend le dessus et se voit renforcé en cette fin d’année.


L'indice russe RTS et la parité USD/RUB (en vert)




En conclusion, cette année aura été profitable pour les marchés actions et notamment les places américaines. Les investisseurs d'outre-Atlantique profitent également d'un dollar fort.
L'année aura été dictée par les interventions des banques centrales soutenant fortement les places financières, la FED en premier lieu puis la BCE avec son programme "TLTRO".

2015 va ainsi débuter avec des marchés américains sur leurs plus hauts historiques, un dollar fort et un euro faible. Le pétrole à bas coût devrait également profiter à de nombreux secteurs.
Il faudra aussi suivre, dès le début d'année, le résultat de l'élection législative grecque qui sera le premier rendez-vous avec un enjeu majeur pour les marchés.