Meeschaert Gestion Privé préfère attendre un meilleur point d'entrée pour renforcer ses portefeuilles, aussi bien en actions qu'en obligations. Pour Damien Charlet, son directeur de la gestion sous mandat, la prudence reste donc de mise après le premier trimestre chahuté qu'ont connu les marchés. La hausse des taux longs américains, qui approchent des 3% contre 2,4% fin 2017, "a pesé non seulement sur les marchés d'actions mais aussi sur les obligations, également en baisse".

"Dans un contexte où pourraient se poser les questions de l'endettement aux Etats-Unis, face aux hausses de taux et aux valorisations élevées des actions américaines, les ventes se sont poursuivies au premier trimestre", constate Damien Charlet (Meeschaert Gestion Privé).

La crainte d'une accélération de l'inflation et les menaces protectionnistes ont servi de déclencheurs à ces ventes. "Le retour de l'inflation en Europe paraît peu probable à court terme, l'accélération de la croissance étant trop récente. La situation est différente aux Etats-Unis où toutes les conditions semblent réunies : plein emploi, affaiblissement du dollar, déficit commercial, prix du pétrole, réforme fiscale", juge Damien Charlet.