A l'occasion de l'ouverture de la COP21, François Hollande, Barack Obama et Bill Gates ont lancé la « Mission Innovation », une initiative qui vise à augmenter significativement les investissements publics et privés dans les énergies propres.

Avec eux, 19 chefs d'Etat, chefs de gouvernement et Ministres se sont engagés à doubler, sur 5 ans, le budget alloué à la recherche publique dans l'efficacité énergétique, les technologies bas-carbone, et les énergies renouvelables.

Le secteur privé s'est engagé également au travers de la Breakthrough Energy Coalition, mise en place par Bill Gates, qui regroupe 27 investisseurs influents, originaires de dix pays différents, qui accompagneront le développement de ces technologies par un apport de capitaux privés dans les pays qui ont rejoint l'initiative.

Ségolène Royal, chef de la délégation française, salue « une initiative qui accélère la croissance verte à l'échelle mondiale. Pour les grands pays industriels, le basculement du soutien aux énergies fossiles vers l'accompagnement des nouvelles filières vertes de la transition énergétique et écologique est un tournant historique. ». La France a ainsi annoncé cette année la fin du soutien aux projets charbon à l'export.

La « Mission Innovation » a pour objectifs de :
- donner à la recherche et développement les moyens de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le dérèglement climatique.

- assurer la conjonction, inédite à cette échelle, d'efforts privés et publics pour permettre à ces projets d'accélérer leur déploiement et de diminuer leur coût.

- favoriser une diffusion massive de ces technologies,

- permettre aux pays en développement d'avoir accès à une énergie fiable et abordable, dans le cadre d'un développement immédiatement décarboné.

La France s'engage à doubler ses investissements publics en recherche et développement dans la transition énergétique dans les cinq prochaines années, par rapport au niveau d'investissement moyen de 2012 à 2015. Ces investissements nouveaux concerneront les énergies renouvelables, le stockage de l'énergie, et les innovations favorisant les économies d'énergie et la substitution des énergies fossiles en particulier dans le bâtiment, l'industrie, la mobilité, l'économie circulaire et les réseaux intelligents. Cet engagement s'appuiera sur les moyens du Programme d'Investissements d'Avenir (PIA). Cet engagement accompagne la stratégie nationale bas-carbone, dont le décret vient d'être publié, au service de la création d'emplois durables.

Le gouvernement américain s'engage à doubler d'ici cinq ans son niveau actuel d'investissement dans la recherche et développement dans les énergies propres. Les nouveaux financements seront alloués en priorité aux programmes de recherche et développement les plus porteurs et novateurs, « les technologies de rupture ». Ces programmes ciblent une large gamme de projets : efficacité énergétique, énergies renouvelables, énergie nucléaire, technologies des réseaux électriques, captage et stockage du carbone, systèmes de transport avancés et carburants innovants.

Outre la France et les Etats-Unis, 17 autres pays ont rejoint l'initiative et annoncé des engagements similaires : l'Allemagne, l'Arabie Saoudite, l'Australie, le Brésil, le Canada, le Chili, la Chine, la Corée du Sud, le Danemark, les Emirats Arabes Unis, l'Inde, l'Indonésie, le Japon, le Mexique, la Norvège, le Royaume-Uni et la Suède.

Pour en savoir plus : www.mission-innovation.net
http://www.gouvernement.fr/les-investissements-d-avenir

Les lauréats des appels à projets du Programme d'Investissement d'avenir sont exposés durant la COP21 sur les stands « Innov Climat » MEDDE/Ademe/CGI au Grand Palais et à la Galerie des solutions.

Téléchargez le communiqué (PDF - 142 Ko)


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