communiqué de presse
28.1.2015

Aujourd'hui, le Cabinet fédéral a achevé le rapport économique annuel 2015 du gouvernement fédéral « Investir dans l'avenir de l'Allemagne et de l'Europe ». Les investissements et les innovations sont la clé pour plus de compétitivité, une prospérité durable et une meilleure qualité de vie pour les citoyens allemands et européens. Le gouvernement s'est donc fixé comme objectif de renforcer les investissements privés et publics en Allemagne et en Europe.

Sigmar Gabriel, ministre fédéral de l'Économie et de l'Énergie, a déclaré : « Malgré les turbulences géopolitiques de l'année dernière, l'économie nationale allemande a renoué avec la croissance. Le produit intérieur brut du pays, particulièrement stimulé par une hausse soutenue des dépenses de consommation privée , devrait augmenter de 1,5 % cette année, en données corrigées des prix. Le gouvernement fédéral espère que la création d'un salaire minimum ainsi que l'augmentation et l'extension des prestations de retraite stimuleront la demande de consommation. En incitant des investissements supplémentaires et en créant un climat propice aux innovations et aux investissements privés, nous veillons à la poursuite et à la consolidation de la croissance. »

La reprise constante de l'activité économique grossit les bénéfices des entreprises et permet de gonfler sensiblement les salaires. Les revenus disponibles des ménages progressent substantiellement. Dans ce contexte de climat économique florissant et de chute nette des prix des matières premières, les ménages revoient leurs dépenses de consommation et celles affectées à la construction de logements à la hausse.

Après une baisse de régime au deuxième semestre 2014, et outre une conjoncture porteuse dans le bâtiment, les investissements des entreprises dans l'équipement devraient nettement rebondir en cours d'année. Par ailleurs, la conjoncture allemande sera dynamisée grâce à un nombre croissant d'exportations.

En 2014, malgré les nuages sombres qui ont touché la quasi-totalité des secteurs économiques, le nombre d'actifs a progressé de 371 000 en tout et a ainsi soutenu l'activité économique. Avec 42,7 millions d'actifs, l'emploi a atteint un nouveau record pour la huitième fois consécutive. Cette tendance remarquablement favorable se poursuit en 2015. Cette année, le taux d'activité devrait augmenter de 170 000 personnes pour passer à 42,8 millions en moyenne annuelle.

Tableau : Chiffres clés du développement macroéconomique en République fédérale d'Allemagne [1]

2013 2014 Projection annuelle 2015
Variations en glissement annuel en %, sauf indication contraire
Formation du produit intérieur brut (PIB)
PIB en données corrigées des prix
Personnes actives (au niveau national)
Taux de chômage en % (définition de l'Agence fédérale pour l'emploi) [2]

0,1

0,6

6,9

1,5

0,9

6,7

1,5

0,4

6,6

Utilisation du PIB corrigé des prix
Ménages et organisations privées sans but lucratif
Biens d'équipement
Constructions

0,8

-2,4

-0,1

1,1

3,7

3,4

1,6

1,9

2,2

Demande intérieure 0,7 1,2 1,6
Exportations
Importations
Contributions extérieures [3]

1,6

3,1

-0,5

3,7

3,3

0,4

3,6

4,1

0,1

Salaires bruts par salarié (nominal) 2,1 2,7 3,2


[1] Données provisoires de l'Office fédéral de la Statistique jusqu'en 2014 ; situation en janvier 2015;
[2] Sur la base de l'ensemble des personnes actives;
[3] Variations absolues des stocks et du solde extérieur en % du PIB de l'année précédente (= contribution au taux de croissance du PIB)

Le gouvernement fédéral continuera à développer et à adapter le droit fiscal. Pour ce faire, le gouvernement escompte particulièrement préserver des droits de succession et de donation qui soient en faveur des PME ainsi que moderniser l'impôt foncier. Le gouvernement fédéral souhaite en outre créer les conditions politiques et financières préalables afin de soulager les citoyens des effets multiplicateurs de l'inflation durant ce mandat. Par ailleurs, la lutte contre les transferts de bénéfices vers l'étranger des entreprises internationales, dans laquelle le gouvernement fédéral et les membres du G20 se sont engagés, revêt une importance cruciale.

Le ministre fédéral Gabriel s'est exprimé à ce sujet : « L'économie allemande est confrontée aux défis d'un changement technologique accéléré et d'une société vieillissante. Les innovations économiques et sociétales ainsi que les investissements dans des projets viables sont donc essentiels tant pour l'Allemagne que pour l'Europe. Pour relever ces défis et envisager l'avenir en toute confiance, nous devons davantage ouvrir l'Allemagne et supprimer les obstacles : nous avons besoin que la société soit plus ouverte sur tous les échelons sociaux afin de favoriser l'ascension sociale. L'ouverture de la société est en outre nécessaire pour tous les modes de vie, particulièrement l'égalité des sexes sur le marché du travail et une meilleure conciliation du travail et de la famille. Nous devons également évoluer vers une ouverture vers l'extérieur encore plus marquée, nous tourner davantage vers l'international et améliorer l'intégration des immigrés. Une politique économique moderne cela signifie qu'il ne faut plus considérer que croissance économique et répartition juste et sociale de cette prospérité sont contraires et que croissance économique signifie moins d'efficacité et de fair-play. »

Le gouvernement fédéral a fixé des priorités claires dans sa politique économique : il renforce les dépenses publiques pour l'éducation, la recherche, l'efficience énergétique et les infrastructures et a amélioré les conditions générales pour les investissements privés. Le gouvernement fédéral intègre le numérique à l'économie nationale, et plus particulièrement à l'industrie et aux PME. Il poursuit avec succès la transition énergétique en cours de manière rentable et veille à la sécurité des investissements grâce à des conditions générales claires. Le gouvernement fédéral investit par ailleurs davantage dans l'éducation et consolide l'intégration sur le marché du travail. Une politique des finances durable et un budget fédéral équilibré serviront de base. L'économie sociale de marché est et reste le fil conducteur de la politique économique. Il faut l'intégrer et continuer à la développer grâce au dialogue avec les citoyens.

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