Selon des chiffres de General Motors, les chiffres de ventes automobiles américaines ont atteint en décembre 15,6 millions d'unités en données annualisées, un niveau bien inférieur aux 16 millions anticipés par les 27 économistes interrogés par Reuters.

Ces chiffres sont d'autant plus décevants que les ventes de décembre sont traditionnellement élevées.

Selon John Felice, directeur des ventes de Ford, le niveau moins élevé qu'attendu en décembre s'explique par le fait qu'un certain nombre d'acquisitions ont été réalisées en novembre plutôt que le mois dernier en raison de la célébration de la fête de Thanksgiving qui a décalé certains achats.

Des observateurs évoquent également un début d'hiver particulièrement rigoureux qui a dissuadé des consommateurs de se rendre dans les concessions automobiles.

Reste que pour l'ensemble de l'exercice 2013, les ventes devraient avoir progressé de 8% à 15,6 millions d'unités, du jamais vu depuis 2007 lorsqu'elles avaient atteint 16,1 millions. En 2009, au plus fort de la crise financière, elles étaient tombées à 10,4 millions.

Dans le détail, General Motors a vu ses ventes diminuer nettement, avec un recul de 6% à 230.147 unités en décembre, alors que les analystes anticipaient une très légère amélioration.

Chez Ford, les ventes ont augmenté de 2% à 218.058 véhicules, un niveau là encore inférieur aux attentes.

Les ventes de Toyota ont quant à elles reculé de 1,7% alors que les analystes prévoyaient une légère hausse.

Chrysler, dont Fiat vient d'annoncer le rachat intégral, a vu ses ventes bondir de 6% le mois dernier à 161.007 unités, mais cette performance s'est elle aussi révélée inférieure aux attentes.

Bernie Woodall et Ben Klayman; Nicolas Delame pour le service français, édité par Marc Joanny