Plusieurs ordinateurs partagent une même base de données, nommée Blockchain. Celle-ci ressemble grossièrement à un cahier dans lequel figurerait des informations sur tous les participants du réseau Ethereum, et dans lequel se trouve également l’historique des opérations réalisées précédemment.


 
Cet historique figure dans tous les ordinateurs des individus participants au réseau, ainsi chaque ligne/information concernant une nouvelle transaction qui se rajoute dans l’historique est visible par tous les membres d’Ethereum. Néanmoins, elles ne sont pas modifiables ou supprimables. 

 

 
Lorsqu’une personne souhaite effectuer une opération, il va sur la plateforme Ethereum depuis son ordinateur et insert des lignes de code correspondant à ce qu’il souhaite faire. Mais avant toutes opérations, il faut d’abord acheter des ETH. Voici les façons de se procurer des ether (point 1) et d’utiliser la plateforme Ethereum (point 2) : 
 
  1.  L’achat d’ether 
  • Par carte bancaire : sur la plateforme Coinhous

 
  • Sur une place de marché : l’individu s’inscrit sur une plateforme et réalise un virement SEPA (exemple de la plateforme américaine Kraken), ou alors il en échange avec d’autres crypto-monnaies (par exemple : s’il détient du Bitcoin, il en échange contre des ETH, sur une plateforme telle que Poloniex). 
 


 
        2.  Une fois les ether en main, les individus peuvent s’échanger cette monnaie : 
 
Ils peuvent également créer des smart contracts, qui sont des applications décentralisées (« dApp »), et qui, une fois lancées, n’ont plus besoin d’intervention de la part d’un quelconque individu.
 

Pour continuer à acquérir des ETH, ils peuvent avoir recours à deux méthodes : le mining, et le faucet.

à Le mining, c’est le fait qu’un individu mette à disposition du réseau Ethereum son ordinateur, et que celui-ci, ajouté aux ordinateurs des autres membres, contribue à la maintenance du réseau. Grâce à leur puissance de calcul commune, avant qu’une transaction soit effectuée, des vérifications concernant l’historique des transactions passées, la véracité des informations, etc. sont effectuées, et si tout est bon, l’opération se réalise et les ETH sont échangés. Ainsi, les individus sont considérés comme des « mineurs », et sont rémunérés en ether.

à Le faucet est une façon simple de se procurer des ETH. Il s’agit d’aller sur des sites Internet spécialisés dans cette méthode, qui contiennent de la publicité, et l’objectif est de « cliquer à intervalle régulier sur un bouton et d’obtenir des ether en échange » (source : https://www.ethereum-france.com/obtenir-des-ether-eth/). 

L
’Ethereum, c’est faire confiance aux membres du réseau. Il n’y a pas d’intermédiaires, ni d’organes de contrôle. La sécurité, la transparence et l’impossibilité de suppression ou d’interférences tierces dans l’achat d’ETH/ dans un smart contract/ dans la méthode faucet/ lors des dons et échanges d’ETH, est assuré par la Blockchain. Comment ? 




Quelle(s) différence(s) avec le Bitcoin ?

Bien que les deux cryptomonnaies soient souvent comparées, les champs d’application des ETH sont plus larges que celles du Bitcoin. Son fondateur, Vitalik Buterin, canadien de 19 ans au moment de son invention (fin 2013), était d’ailleurs un passionné du Bitcoin et avait fait le choix de développer une version plus générale permettant le développement d’une infinité d’applications décentralisées.

En effet, l’Ethereum n’est pas spécifique aux devises, ce qui est le cas pour le Bitcoin. Autrement dit, il ne s’agit pas ici de simplement valider des transactions monétaires, mais d’exécuter des codes, pouvant toucher à tous types de domaines, tels que celui des banques et assurances, de l’immobilier, de la santé, de l’énergie, etc.

L’ether est donc la rémunération de l’exécution de ces programmes, créés par les développeurs à partir d’un langage de programmation interne. L’Ethereum est le principe même d’une place de marché sans intermédiaire. 
 

 
Côté finance :
 
L’ether (ETH) a été introduite au cours de 29 cents en 2015. La cryptomonnaie a vu sa valeur multipliée par 19 en moins d’un an d’existence, d’après le site letemps.ch.

A noter que, depuis le 1er janvier 2017, les cours ont progressé d’environ 983% en euro et 1095% en dollars américains, avoisinant, courant mai, les 83,93€ et 93,10$ (comme on peut le voir dans les graphiques ci-dessous) : 



D’un point de vue fiscal, cette cryptomonnaie est imposable.

· Les individus ayant un patrimoine d’une valeur supérieure à 1.3 million d’euros (seuil d’imposition en 2016) au 1er janvier, doivent déclarer la valeur des ETH qu’ils possèdent (valeur au 1er janvier également).

· Pour transmettre un patrimoine en ETH à un tiers, il faut également déclarer ce montant car il est imposable aux droits de succession en fonction de la valeur possédée en euros au moment du décès.

· L’imposition sur le revenu généré dépend du montant de celui-ci, du type d’activité exercée, des efforts déployés et du nombres d’opérations réalisées.
 
üBénéfices non-commerciaux (BNC) : activité réalisée à titre occasionnel.

üBénéfices industriels et commerciaux (BIC) : activité réalisée à titre habituel.