Le début du nouveau millénaire fut l’occasion pour les investisseurs de découvrir internet et les innovations numériques, ce qui les a poussé à réaliser, parfois, des achats irraisonnés. La bulle internet se formait.

Cependant, à cette époque de la « préhistoire » du numérique, il y avait déjà des groupes qui profitaient, au sens financier du terme, de la nouvelle technologie dont Microsoft.  Bill Gates dirigeait la société la plus chère au monde et celle qui gagnait le plus d’argent, avec une capitalisation de plus de 600 milliards de dollars. La société dominait le secteur et, par conséquent, le Nasdaq. Ses poursuivants, essentiellement les « com », Qualcom, Worldcom ou Intel, Oracle, Dell, Sun, Yahoo affichaient des niveaux (entre 100 et 300 milliards), loin du groupe basé à Redmond.

Aujourd’hui, Microsoft a laissé sa place de leader à l’intouchable Apple qui bat record sur record (bénéfices sur un trimestre, trésorerie et capitalisation). La société à la pomme, véritable écosystème, affiche une capitalisation de plus de 750 milliards loin devant l'éditeur de "Windows" qui a cédé du terrain en ne valant, à ce jour, plus que 360 milliards de dollars soit une baisse de 40% de sa capitalisation. Apple devrait, par ailleurs, être récompensée en intégrant logiquement le Dow Jones.
 
A ce jour, les autres stars du Nasdaq ont changé : Google, Amazon, Facebook prennent les places d’honneur avec des sociétés qui pèsent plus de 180 milliards de dollars.
Les investisseurs interviennent plus sereinement sur ces dossiers qui ont l'avantage d'être des leaders dans leur spécialité numerique et de valider des taux de croissance efficients.

En espérant, pour la stabilité de l'indice, que la sphére financière et son évaluation globale, ne s'écarte pas trop vite de la sphère réelle !