La dynamique des marchés obligataires est totalement liée au quantitative easing de la BCE, dont les modalités finales devraient être rendues publiques jeudi 5 mars, explique Natixis Asset Management dans son point hebdomadaire de stratégie obligataire. La recherche de rendement comprime les spreads souverains.

Selon le gestionnaire d'actifs, la performance des dettes périphériques longues pose la question des niveaux de valorisation. La dette portugaise à 30 ans, notée en catégorie spéculative par les trois agences, s'est resserrée de 296 points de base le 14 janvier à 168 points de base contre le Bund (obligation d'Etat allemande) aujourd'hui. « Ces niveaux sont difficiles à justifier malgré le quantitative easing », souligne Natixis AM.

Sur les marchés core, le gestionnaire a réduit à neutre ses positions sur le 30 ans français et le 10 ans néerlandais. Il s'agit de prises de profits liées au resserrement de leurs spreads respectifs contre le Bund.