Au regard des chiffres du premier trimestre et de ceux disponibles pour le deuxième, la source de la fragilité conjoncturelle de la zone reflète une demande interne bien insuffisante, notamment du côté de l'investissement, explique Natixis Asset Management. Le risque de déflation ou d'inflation durablement très réduite ne va pas inverser cette tendance spontanément car les négociations salariales vont se faire sur des bases réduites ce qui n'améliorera pas les perspectives de demande interne.

La voie de l'investissement reste la bonne pour créer une dynamique plus robuste, en conclut Philippe Waechter, directeur de la recherche économique du gestionnaire d'actifs.