En juin, l'aversion pour le risque liée aux incertitudes du référendum sur le maintien du Royaume Uni dans l'UE a favorisé la classe d'actif obligataire, rappellent les experts de Natixis AM dans le dernier numéro de Convictions. La victoire du Brexit renforce encore plus les anticipations de baisse des taux longs malgré les valorisations très basses des dettes souveraines. Les marchés de taux commencent à intégrer les impacts négatifs potentiels du Brexit sur la croissance au Royaume-Uni et en Europe.

Selon Natixis AM, un nouveau round d'assouplissement des politiques monétaires des banques centrales devient probable.

La matérialisation du Brexit renforce la préférence de la société de gestion pour les obligations bien notées non libellées en euro. Elle renforce également les obligations émergentes moins concernées par les turbulences européennes et garde ses positions sur les obligations de crédit en euro provisoirement chahutées mais protégées par le programme d'achat de la BCE.