Tous les indices sectoriels ont fini dans le rouge, notamment les banques (-4,03%) avec un recul de 5,3% pour Société générale, plus forte baisse du CAC 40. L'indice phare de Paris a perdu 3,74% (189,35 points) à 4.869,82 points, son plus fort repli sur une séance depuis le 1er novembre 2011.

À Francfort, le Dax a cédé 3,56% et à Londres, le FTSE a perdu 1,97%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro a reculé de 4,21% au terme de sa pire séance depuis 2011 et le FTSEurofirst 300 de 2,68%.

La Bourse d'Athènes est fermée sur décision du gouvernement d'Alexis Tsipras, qui a aussi instauré un contrôle des capitaux après l'échec des discussions entre la Grèce et ses partenaires de la zone euro sur les moyens de fournir à Athènes les liquidités nécessaires au remboursement de 1,6 milliard d'euros dû mardi au Fonds monétaire international (FMI).

Ce défaut de paiement risque de conduire la Grèce hors de la zone euro, laquelle plongera alors dans l'inconnu.

Dans ce contexte, l'euro faiblit face au billet vert tout en limitant ses pertes à 0,2%, légèrement en dessous de 1,12 dollar.

Les obligations souveraines des pays de la zone euro aux finances jugées les moins solides subissent l'onde de choc de la crise grecque et l'écart de rendement entre les papiers à 10 ans italien, espagnol et portugais, d'une part, et le Bund allemand, d'autre part, se creuse nettement.

A l'heure de la clôture en Europe, Wall Street évoluait dans le rouge, les trois indices de référence reculant de plus de 1%.

(Patrick Vignal pour le service français, édité par Juliette Rouillon)