Ces dispositions s'inscrivent dans une refonte du droit de l'audiovisuel de l'Union européenne (UE) et elles prévoient notamment un quota obligatoire de 30% d'oeuvres européennes dans les plate-formes de diffusion de vidéos à la demande, a expliqué le Parlement européen.

En outre, les plate-formes de partage de vidéos telles que YouTube, d'Alphabet, et Facebook devront par ailleurs prendre des mesures contre les contenus faisant l'apologie de la violence, de la haine et du terrorisme.

Les plate-formes en ligne devront également participer à la création d'un "mécanisme transparent, facile d'utilisation et efficace" permettant à l'usager de signaler des contenus.

"Nous avons négocié avec succès pour les médias internet un niveau de protection comparable à celui existant avec les médias traditionnels", a déclaré Sabine Verheyen, la parlementaire qui a porté le texte devant ses collègues.

Les Etats membres pourront également choisir de mettre à contribution les services de vidéo en ligne se situant en dehors de leur territoire mais pouvant avoir de la clientèle sur place, soit qu'ils investissent directement dans la production soit qu'ils contribuent à des organismes nationaux.

Pour l'instant, les Etats membres sont limités aux services installés sur leur territoire.

Le texte doit maintenant être adopté par le Parlement réuni en session plénière et par l'ensemble des Etats membres.

(Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Joanny)

par Julia Fioretti