Les entreprises japonaises ont investi l'équivalent de milliards de dollars en Grande-Bretagne au cours des dernières décennies, encouragées par les différents gouvernements à s'y installer sur la promesse d'un cadre favorable aux échanges avec le reste du continent européen.

Les constructeurs automobiles Nissan, Toyota et Honda se sont implantés en Grande-Bretagne dans les années 1980 et y produisent aujourd'hui près de la moitié des 1,67 million de voitures construits sur le sol britannique, dont la grande majorité est destinée à l'exportation.

Mais à l'image du reste de l'industrie, ils redoutent à présent de devoir s'acquitter de droits de douane pouvant représenter jusqu'à 10% du prix des véhicules lorsque le Brexit sera effectif.

"Le président de Nissan Europe, Paul Willcox, se joindra jeudi à des représentants d'autres entreprises japonaises pour rencontrer la Première ministre et le chancelier (de l'Echiquier) afin de discuter de nos opérations et de nos investissements au Royaume-Uni", a déclaré le constructeur japonais, partenaire de Renault.

"Nous ne dévoilerons pas le contenu des discussions", a-t-il ajouté.

(Costas PitasClaude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)