WASHINGTON, 26 juillet (Reuters) - Barack Obama a demandé vendredi aux présidents de trois pays d'Amérique centrale de faire leur possible pour endiguer l'afflux aux Etats-Unis d'enfants émigrants et il a averti que la majeure partie d'entre eux ne seraient pas autorisés à rester aux Etats-Unis.

Lors d'un entretien à la Maison blanche avec ses homologues guatémaltèque, hondurien et salvadorien, le président américain a assuré que son administration avait de la compassion pour ces enfants mais que peu d'entre eux obtiendraient une aide humanitaire ou le statut de réfugié. Nombre de ces petits émigrants fuient la pauvreté et la violence dans leur pays.

Obama et les présidents guatématèque (Otto Perez Molina), hondurien (Juan Orlando Hernandez) et salvadorien (Sanchez Ceren) sont convenus de coopérer sur le problème des enfants migrants.

Entre octobre 2013 et fin juin 2014, plus de 57.000 enfants ont été interpellés à la frontière des Etats-Unis avec le Mexique, soit un chiffre multiplié par deux sur un an, selon les données du gouvernement américain.

Les autorités américaines ont procédé à l'arrestation de près de 200 passeurs et saisi plus de 625.000 dollars (460.000 euros) de profits illicites en un mois dans le cadre d'une opération de lutte contre l'immigration illégale au Texas, a annoncé mardi le département de la Sécurité intérieure. (Steve Holland et Jeff Mason; Danielle Rouquié et Eric Faye pour le service français)