(Actualisé, réaction de la Maison blanche, § 3)

KAMPALA, 1er août (Reuters) - Le Cour constitutionnelle ougandaise a annulé vendredi la loi anti-homosexualité promulguée en février dernier et vivement critiquée par les pays occidentaux dont certains ont suspendu leur aide à Kampala.

Pour motiver sa décision, qui peut encore faire l'objet d'un appel, la Cour constitutionnelle a souligné que le président du Parlement, lors du vote sur le texte, avait refusé de prendre en compte les contestations sur l'absence de quorum.

A Washington, la Maison blanche a salué l'arrêt de la Cour. "C'est un pas important dans la bonne direction, en faveur non seulement de la communauté LGBT mais de tous les Ougandais", a dit Ned Price, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la présidence américaine.

La loi promulguée fin février durcissait drastiquement les sanctions contre les homosexuels.

Les faits d'"homosexualité grave", c'est-à-dire les rapports sexuels accomplis avec un mineur ou en étant porteur du VIH, étaient passibles de la prison à vie. Le texte criminalisait pour la première fois l'homosexualité féminine et qualifiait aussi de crime le fait de faciliter les rapports homosexuels. (Elias Biryabarema; Guy Kerivel pour le service français)