Le premier groupe mondial de produits de consommation courante rationalise son portefeuille de produits et étudie toutes les options pour sa filiale, y compris une cession en tout ou partie, précise-t-on vendredi de mêmes sources, tout en notant qu'aucune décision n'a été prise.

Un porte-parole de P&G a dit que le groupe ne commentait ni les rumeurs ni les spéculations. Goldman Sachs n'était pas disponible dans l'immédiat.

P&G avait dit en août qu'il cèderait de 80 à 100 gammes à croissance faible pour se concentrer sur les 80 marques les plus prometteuses.

Berkshire Hathaway, la société d'investissement de Warren Buffett, a ainsi annoncé ce mois-ci le rachat de la division piles Duracell de P&G.

P&G avait également annoncé en septembre un accord pour vendre les dernières marques qu'il détenait encore dans le secteur des produits pour animaux à Spectrum Brands.

Parmi les repreneurs potentiels de Wella pourraient figurer Unilever et Henkel, qui avait fait une tentative officieuse en 2002 avant que Wella soit vendu à P&G pour 6,5 milliards d'euros.

(Anjuli Davies et Freya Berry, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)