Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris restait indécise (-0,10%) vendredi après les premiers pas en hausse de Wall Street, digérant sans prendre de risques statistiques et résultats de banques aux Etats-Unis.

A 16H07 (14H07 GMT), l'indice CAC 40 perdait 5,12 points à 5.355,69 points dans un volume d'échanges de 1,7 milliard d'euros. La veille, il avait fini stable (-0,03%).

La cote Parisienne a ouvert quasiment stable et a passé une grande partie de la séance tout près de l'équilibre.

"Au lendemain du début +officiel+ de la publication des résultats d'entreprises américaines, il n'est pas faux de dire que c'est un peu la soupe à la grimace. En effet malgré des résultats au-dessus des attentes, JP Morgan et surtout Citigroup ont fini en forte baisse en fin de séance jeudi", ont noté les experts de Mirabaud Securities Genève.

Bank of America a pris la relève vendredi avec un bond de ses bénéfices trimestriels, dynamisés par une forte progression des crédits accordés aux ménages et aux PME, alors que persistent les difficultés du courtage.

Wells Fargo a annoncé pour sa part avoir inscrit dans ses comptes une provision de 1 milliard de dollars liée à des contentieux en cours, ce qui a fortement plombé son bénéfice au troisième trimestre.

Sur le plan des indicateurs, le principal rendez-vous de la journée était aussi attendu aux Etats-Unis, avec les chiffres de l'inflation en septembre, qui a accéléré légèrement, tandis que les ventes de détail ont rebondi nettement pour le même mois.

Les investisseurs sont également dans l'attente d'une intervention du président américain Donald Trump, qui a affirmé jeudi que l'Iran n'avait pas respecté "l'esprit" de l'accord conclu entre Téhéran et les grandes puissances sur son programme nucléaire, et devrait selon les médias américains annoncer qu'il ne "certifie" pas cet accord.

Sur le front des valeurs, le secteur bancaire pesait sur l'indice, Société Générale perdant 1,66% à 47,58 euros, BNP Paribas 0,75% à 66, 11 euros et Crédit Agricole 0,27% à 14,91 euros.

ArcelorMittal bénéficiait largement (+7,02% à 24,55 euros), du relèvement par Deutsche Bank de ses estimations sur le secteur minier.

Airbus reculait de 1,07% à 77,32 euros tandis que Air France cédait 1,28% à 13,16 euros. L'autorité américaine de l'aviation civile a publié une directive urgente ordonnant une inspection visuelle des moteurs fabriqués par Engine Alliance (EA) équipant des Airbus A380 après l'incident en vol qui a affecté un appareil d'Air France fin septembre.

Faurecia perdait 2,02% à 60,68 euros, sans bénéficier de l'annonce d'un chiffre d'affaires au troisième trimestre de 4,5 milliards d'euros, en hausse de 6,6% par rapport à l'an passé.

abx/ef/eb