Paris (awp/afp) - La Bourse de Paris était stable vendredi à mi-séance (+0,02%), les investisseurs hésitant à se positionner avec toujours en toile de fond des interrogations sur la politique commerciale américaine.

A 11H40 (10H40 GMT), l'indice CAC 40 grignotait 1,15 point à 5.268,41 points dans un volume d'échanges de 540 millions d'euros. La veille, l'indice avait fini en hausse de 0,65%.

Après avoir ouvert en léger repli, la cote Parisienne a longuement oscillé autour de l'équilibre, sans parvenir à se décider sur une tendance.

Les investisseurs restaient attentifs notamment aux derniers développements sur les mesures protectionnistes mises en place par le président américain Donald Trump.

"La perspective d'une guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine rend les investisseurs circonspects", relève auprès de l'AFP Daniel Larrouturou, directeur général délégué de Diamant bleu Gestion.

Par ailleurs, "la séance d'aujourd'hui est très technique, puisque c'est l'expiration des +futures+ et des options", rappelle le spécialiste. Cette séance, dite des "quatre sorcières", voit en effet l'expiration simultanée de plusieurs types de contrats et options sur les marchés.

Les investisseurs digéraient d'autre part les chiffres de l'inflation en zone euro, un chiffre suivi avec attention par la Banque Centrale européenne.

L'Office européen des statistiques a légèrement revu à la baisse le taux annuel d'inflation pour février, tablant désormais sur 1,1%, contre 1,2% dans sa première estimation du 28 février.

Ce taux de 1,1% s'éloigne encore un peu plus de l'horizon des 2,0% souhaités par la Banque centrale européenne (BCE).

Du côté des indicateurs, hormis ce chiffre, les investisseurs prendront aussi connaissance de la production industrielle américaine.

Les Etats-Unis vont également publier les mises en chantier de logements en février ainsi que le moral des ménages.

Sur le front des valeurs, Altice, côté sur Euronext Amsterdam, prenait 4,31% à 8,42 euros après l'annonce d'un chiffre d'affaires en légère hausse de 0,6% en 2017 à taux de change constant et d'un excédent brut d'exploitation en progression de 6,4%.

Dassault aviation était dopé (+1,66% à 1530 euros) par un changement de recommandation à "acheter" par Natixis.

Vallourec était lui aussi soutenu (+6,49% à 4,63 euros) par un relèvement de recommandation à "acheter" par UBS.

Rubis gagnait 3,56% à 61,15 euros, aidé par l'annonce de la progression de 28% de son bénéfice net en 2017, grâce à des acquisitions et à la bonne tenue de sa branche énergie.

Parrot était dans le rouge (-5,41% à 7 euros). Le groupe a divisé par quatre ses pertes en 2017, à -38,2 millions d'euros, mais le contexte de recul de son activité devrait se poursuivre cette année.

NRJ Group était pénalisé (-2,53% à 8,46 euros) par un bénéfice net en très forte baisse de 40,1%, à 20,2 millions d'euros.

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