WASHINGTON/NEW YORK, 29 juillet (Reuters) - La fusion entre Sprint et T-Mobile US ne se fera sans doute pas avant septembre, les deux opérateurs télécoms continuant la consultation des comptes et préparant un dossier détaillé pour les autorités de tutelle américaines, ont déclaré des sources proches du dossier mardi.

Softbank, qui contrôle Sprint, et Deutsche Telekom , propriétaire de T-Mobile, sont tombés d'accord sur les grandes lignes d'un accord suivant lequel Sprint verserait une quarantaine de dollars par action T-Mobile, valorisant ce dernier à près de 32 milliards de dollars (23 milliards d'euros), rapportait Reuters début juin.

Mais les deux sociétés veulent monter un dossier très solide face à des autorités qui risquent d'être sourcilleuses et cela prend du temps, ont expliquent deux des sources.

Deutsche Telekom n'était pas joignable dans l'immédiat. Sprint, T-Mobile et Softbank se sont refusé à tout commentaire.

C'est l'obstable réglementaire qui sera le plus dur à surmonter pour les sociétés concernées, de l'avis des analystes, car la Commission fédérale des communications (FCC) et le département de la Justice (DOJ) veulent au moins deux autres opérateurs qui soient en concurrence avec les leaders AT&T et Verizon.

Le DOJ s'était opposé, en 2011, à ce qu'AT&T rachète T-Mobile.

(Marina Lopes, Soyoung Kim et Liana B. Baker, Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Sprint Corp, T-Mobile Us Inc, Deutsche Telekom AG, Softbank Corp