Les spécialistes peuvent de manière unanime considérer que la tendance primaire baissière confirme l’abondance de l’offre mondiale.
On sait que les nouveaux forages américains sur l’or noir non conventionnels demeurent en forte augmentation même si beaucoup de puits ferment, faute de rentabilité. La moyenne des coûts par unité d’extraction affiche un point mort largement supérieur au cours du spot actuel.

L’Arabie saoudite maintient sa position ferme de ne pas freiner sa production car en agissant comme un commerçant, Ryad veut maintenir sa part de marché.

Conséquences au niveau des Etats-Unis : les stocks localisés à CUSHING (Oklahoma) sont au plus haut historique, les barils s’entassent dans les réservoirs de la ville de 8000 habitants au lieu d’être dirigés dans les raffineries (voir graphique ci-dessous).



La baisse des prix bénéficie au consommateur, en revanche, l’investissement souffre de cette situation tarifaire car les compagnies ralentissent considérablement leurs dépenses.

Le secteur pétrolier représente traditionnellement 60 % des investissements réalisés par l’ensemble de sociétés du SP 500. C’est dire la paralysie économique potentielle si les prix du baril perdurent à la baisse.