* Le Dow Jones gagne 0,16%, le S&P-500 cède 0,07% et le Nasdaq perd -0,36%

NEW YORK, 26 janvier (Reuters) - Wall Street a clôturé vendredi en ordre dispersé, rassurée par la hausse modérée de l'inflation en décembre, mais lestée par de mauvaises perspectives d'Intel, poids lourd du secteur technologique.

L'indice Dow Jones a gagné 0,16%, à 38.109,43 points.

Le S&P-500, plus large, a perdu 0,07% à 4.890,97 points.

Le Nasdaq Composite a cédé 0,36% à 15.455,36 points.

Sur la semaine écoulée, les trois grands indices enregistrent leur troisième hausse hebdomadaire consécutive (+1,06% pour le S&P, +0,65% pour le Dow et +0,94% pour le Nasdaq).

Selon les données publiées vendredi par le département du Commerce, l'indice PCE des prix à la consommation a augmenté le mois dernier de 0,2%, contre une baisse de 0,1% en novembre. Sur un an, il progresse de 2,6%.

L'indice d'inflation de base, qui exclut les éléments volatils que sont l'énergie et les produits alimentaires, s'est élevé à 2,9% en rythme annuel, sa plus faible hausse depuis mars 2021, contre une hausse de 3,2% enregistrée en novembre.

L'indice "core PCE" est ainsi inférieur à 3% sur un an pour le troisième mois consécutif, ce qui conforte le scénario de baisses de taux de la Réserve fédérale.

"Ce sont de bons chiffres", a commenté Peter Cardillo, économiste marchés à Spartan Capital Securities, à New York. "Couplée avec les chiffres du produit intérieur brut (jeudi), cette statistique renforce la possibilité d'un atterrissage en douceur."

L'économie américaine a crû plus que prévu au quatrième trimestre, selon les données publiées jeudi.

Intel a plongé de 11,9% à un plus bas de six semaines après avoir communiqué des perspectives de revenus bien inférieures aux attentes. Le fournisseur d'Intel, KLA Corp a reculé de 6,6%.

Avec Intel, Apple a également pesé sur le S&P, perdant 1% à moins d'une semaine de ses résultats trimestriels.

A l'inverse, American Express a progressé de 7,1% après avoir annoncé prévoir un bénéfice annuel supérieur aux prévisions pour 2024.

(Noel Randewich, Ankika Biswas, Jean-Stéphane Brosse pour la version française)