Alors que le Brésil a renoué avec la démocratie en 1989, la présidente sortante Dilma Rousseff a été réélue avec 51,6 % des voix, soit une marge de 3 % par rapport à son challenger du parti Social Démocrate, Aecio Neves, observe Barings. Ces élections ont vu les tensions monter entre les populations les plus pauvres au Nord du pays, dans l'attente de mesures anti-pauvreté, et celles plus urbaines, frustrées par la lenteur de la croissance alors que, avec une économie au point mort, le pays vient d'entrer en récession, constate la société de gestion.


La présidente Rousseff doit maintenant oeuvrer d'une part pour la réunification du Brésil et, d'autre part, pour sortir son pays de la récession. Dans la lignée du président Lula da Silva, la réduction des inégalités sociales via des réformes sociales constitue la base de son programme électoral, précise Barings.

Du point de vue des investissements, Mike Simpson, Head of Latin American Equites rappelle : "nous aurions souhaité que des mesures plus favorables aux marchés soient annoncées et que le gouvernement se montre moins interventionniste dans les affaires. La nomination de la nouvelle équipe économique constituera donc un signal quant aux intentions de la présidente Rousseff. Pour le moment, la prudence nous semble rester de mise sur le Brésil et ce même si nous sommes prêts à profiter d'un accès de faiblesse. Nous sommes actuellement positionnés sur des sociétés brésiliennes exportatrices, qui pourraient bénéficier de la faiblesse de la devise".

Le gérant est actuellement positionné sur des sociétés brésiliennes exportatrices, qui pourraient bénéficier de la faiblesse de la devise.