Edmond de Rothschild AM recommande de placer les entreprises européennes au cœur d'une stratégie de génération de rendement. Leurs marges ont commencé à se redresser et affichent encore un potentiel de progression tandis que la dynamique de croissance bénéficiaire, inédite depuis 2010, accélère. En outre, ajoute Edram, les valorisations relatives des actions européennes restent attractives.

D'un point de vue macroéconomique, l'horizon apparaît désormais dégagé sur le Vieux Continent. "Bien que les élections italiennes et autrichiennes pourraient ponctuellement venir nourrir les doutes au cours des semaines qui viennent, la diminution du risque politique, après les différents scrutins en France et en Allemagne, intervient au moment où la reprise gagne en intensité. Les deux grands pays retardataires, la France et l'Italie, en panne de croissance jusqu'à l'automne 2016, ont enfin rejoint le peloton européen", souligne Edmond de Rothschild AM.

De surcroit, la BCE a précisé son calendrier de communication à propos de la sortie prochaine de son QE : Mario Draghi devrait indiquer le 26 octobre comment il compte réduire la voilure du programme de Quantitative Easing, de manière graduelle. 

"Soutenues par l'amélioration des conditions macroéconomiques, les entreprises européennes offrent une grande diversité d'émetteurs et des opportunités tout au long du cycle, à la fois sur les marchés actions et obligations. Une précaution s'impose : faire preuve de sélectivité et choisir l'instrument le plus adapté", conclut Edmond de Rothschild AM.