Les yeux des investisseurs seront désormais tournés sur l’activité des sociétés à l’aube de leurs points trimestriels. Aux Etats-Unis, les prévisions bénéficiaires ont été revues sensiblement à la baisse par le collège d’analystes formé par Thomson-Reuters. Il estimait une progression de 11% au cours du mois de juillet ; désormais c’est autour des 6% qu’est attendue cette perspective. En cause, l’impact d’un dollar fort, pénalisant pour les groupes exportateurs. Les valeurs technologiques sont les principales impactées avec 57% de leur chiffre d’affaires hors dollar.
 
En Europe,  la situation est diamétralement opposée. L’effet de change sera positif mais il ne faut pas omettre de prendre en compte la faible croissance du vieux continent. L’impact « change » représente un effet positif d’environ 10% depuis les points hauts de l’EUR/USD au mois de mai.


Les dates clés des publications en Octobre

Dans l’actualité on observe ce jour (7 octobre), un avertissement sur chiffre d’affaires du groupe SodaStream qui devrait atteindre difficilement les 125 millions de dollars de revenus alors que le consensus attendait un chiffre 20% supérieur. Le titre est sanctionné par une baisse de 20%.
 

Semaine du 6 au 10 Octobre 2014 :
Ouverture du bal des publications avec Alcoa ainsi que d’autres entreprises de différents secteurs. Monsanto et Costco le 8 ou encore Pepsico le 9.

Semaine du 13 au 17 :
Premières publications en France (Lvmh, Danone…) ainsi que la plupart des sociétés financières aux Etats-Unis (JP Morgan, Wells Fargo, Goldman Sachs…).

Semaine du 20 au 24 Octobre 2014 :
La semaine la plus chargée sur les grosses capitalisations aux Etats-Unis. On suivra notamment les chiffres d’IBM, Verizon, Microsoft ou encore Amazon.

Semaine du 27 au 31 :
A paris, les deux gros de la cote; Total et Sanofi, dévoileront leurs résultats. Les valeurs financières seront-elles toutes au rendez-vous dès la semaine suivante.
 

Vous trouverez plus de détails sur les dates de publications en consultant notre agenda des publications

Valeurs américaines (dont la capitalisation est supérieure à 50 milliards de dollars).

Valeurs françaises (dont la capitalisation est supérieure à 10 milliards d'euros).