25 mars (Reuters) - Le spécialiste américain des logiciels d'analyse de données Qlik Technologies a entamé l'examen de différentes options stratégiques - parmi lesquelles celle d'une vente - sous la pression d'un actionnaire activiste, a-t-on appris de plusieurs sources proches du dossier.

Le fonds Elliott Management a annoncé récemment détenir 8,8% du capital de Qlik et il a estimé que la société pourrait être rachetée par un grand groupe de hautes technologies.

Qlik a mandaté la banque d'investissement Morgan Stanley pour étudier une éventuelle vente, ont dit les sources cette semaine.

Rien ne garantit que la réflexion en cours aboutira bien à une mise en vente, ont précisé ces sources, qui ont requis l'anonymat.

Qlik, Elliott et Morgan Stanley ont refusé de commenter ces informations.

Introduite en Bourse en 2010, Qlik affiche une capitalisation d'environ 2,43 milliards de dollars (2,18 milliards d'euros). La société est spécialisée dans les applications qui permettent aux entreprises d'analyser et de visualiser des données. Parmi les concurrents de ses produits figurent entre autres ceux de Business Objects (filiale de SAP ), de Cognos ou encore d'IBM.

Des analystes ont estimé que des groupes comme Oracle ou IBM pourraient être des acquéreurs potentiels de Qlik, créée en Suède mais désormais basée en Pennsylvanie.

Oracle s'est refusé à tout commentaire et IBM n'a pas pu être joint dans l'immédiat.

Elliott s'est fait ces dernières années une spécialité de la montée au capital de sociétés dont il favorise ensuite un rachat. Parmi ses cibles ont ainsi figuré Compuware, Riverbed Technology, Blue Coat Systems et Informatica.

(Liana B. Baker; Marc Angrand pour le service français)