PARIS, 22 septembre (Reuters) - Le discours de Theresa May vendredi sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne comporte des "avancées" et des "ouvertures" qu'il appartient au négociateur européen Michel Barnier - et lui seul - d'évaluer, a déclaré Emmanuel Macron.

La Première ministre britannique s'est efforcée de relancer les négociations en acceptant le maintien de son pays au sein du marché unique pendant une période de transition et en offrant quelques concessions sur les modalités du divorce.

Michel Barnier est le seul négociateur, a d'abord insisté le président français lors d'un point de presse à l'Elysée, soulignant qu'il n'y avait "pas de position nationale ou 27 positions nationales".

"Je note néanmoins des avancées et des signaux envoyées par la Première ministre britannique qui montrent une volonté", a-t-il ajouté.

"Avant toute avancée, nous souhaitons clarifier les choses sur le règlement des citoyens européens, les termes financiers de la sortie et la question de l'Irlande. Si ces trois points ne sont pas clarifiés, nous ne pourrons pas avancer sur le reste", a rappelé Emmanuel Macron.

"Sur deux de ces points (...) des ouvertures ont été faites, il appartient à Michel Barnier de s'exprimer sur celles-ci." (Jean-Baptiste Vey et Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)