(Actualisé avec Cosse, Vallini, Laurent)

PARIS, 29 mars (Reuters) - Voici les principales réactions à la victoire de l'UMP et de l'UDI aux élections départementales dimanche.

Pour la dépêche principale

Pour les estimations de résultats.

LE PREMIER MINISTRE MANUEL VALLS :

"La gauche trop dispersée, trop divisée au premier tour, connaît un net recul."

"Les scores très élevés, beaucoup trop élevés, de l'extrême droite, restent un défi pour tous les républicains."

"C'est la marque d'un bouleversement durable de notre paysage politique dont chacun devra tirer les leçons."

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LE PRÉSIDENT DE L'UMP NICOLAS SARKOZY :

"Jamais sous la Ve République, notre famille politique n'avait gagné autant de départements."

"A travers leur vote, les Français ont massivement rejeté la politique de François Hollande et de son gouvernement. Le désaveu à l'égard du pouvoir est absolument sans appel."

"C'est le mensonge et le déni, c'est l'impuissance qui ont été sanctionnés."

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LA PRÉSIDENTE DU FRONT NATIONAL MARINE LE PEN :

"Ce niveau électoral exceptionnel est le socle des grandes victoires de demain."

"Une étape cruciale pour le mouvement patriote sur le chemin du pouvoir."

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ANDRÉ VALLINI, SECRÉTAIRE D'ETAT CHARGÉ DE LA RÉFORME TERRITORIALE, SUR RTL :

"Quand on réforme un pays en profondeur et sur la durée, on ne va pas changer de cap et encore moins de capitaine de navire, en pleine traversée."

"Nous sommes à la moitié du quinquennat. Nous avons entamé des réformes courageuses, difficiles. (...) Ce ne sont pas les élections départementales, même si elles sont très mauvaises, qui doivent faire changer le gouvernement de politique."

JEAN-CHRISTOPHE CAMBADÉLIS (PREMIER SECRÉTAIRE DU PARTI SOCIALISTE) :

"Le Front national s'implante sans triompher, l'UMP-UDI gagne sans effet Sarkozy, le Parti socialiste recule sans dévisser."

"Le Parti socialiste tirera toutes les leçons de ce scrutin. D'ores et déjà, j'appelle les formations de gauche au dialogue, à la mise à plat des divergences, à la construction d'une alliance de gauche et des écologistes pour les prochaines élections."

"Le rassemblement et essentiel, nous y travaillerons sans relâche. D'ores et déjà nous rencontrerons demain Europe Ecologie-Les Verts, puis toutes les organisations de gauche qui l'accepteront."

LA SECRÉTAIRE NATIONALE D'EUROPE ÉCOLOGIE-LES VERTS EMMANUELLE COSSE :

"Il est encore temps d'éviter le pire."

"Pour combattre l'attentisme comme l'extrémisme, le gouvernement doit résolument s'engager dans une nouvelle voie."

"Pour y travailler, les écologistes multiplieront dans les prochains jours les rencontres, et présenteront les points essentiels de ce qui représente pour eux le socle d'une nouvelle politique, capable d'apporter une énergie nouvelle en France et en Europe."

LE SECRÉTAIRE NATIONAL DU PARTI COMMUNISTE PIERRE LAURENT, SUR ITELE :

"La question politique majeure posée à la gauche ce soir est celle de changer profondément de cap si elle veut reconstruire l'espoir."

"Il y a beaucoup de socialistes, il y a des écologistes, il y a beaucoup de monde qui partagent le constat que j'énonce à l'instant et ces forces-là ont maintenant un devoir impérieux de travailler ensemble."

JEAN-LUC MÉLENCHON (FRONT DE GAUCHE) :

"Une mauvaise saison de l'histoire recommence en Europe (...) la face obscure du Vieux continent gagne du terrain partout."

"Notre pays est menacé de dislocation."

"Il faut ouvrir un nouveau chemin."

"Ne laissez pas Hollande et Valls réduire la belle idée progressiste de gauche à néant."

"Offrons à notre peuple une nouvelle alliance populaire."

FRANÇOIS FILLON (UMP) :

"C'est surtout un grand succès pour l'UMP qui porte désormais une responsabilité très lourde, celle de conduire un projet d'alternance qui doit être un projet radical, un projet de rupture, un projet de changement profond pour permettre à notre pays de se redresser, pour rassembler les Français et pour nous donner de nouveau la capacité de devenir la première puissance européenne."

CHRISTIAN PAUL (PS), un des "frondeurs" du parti, SUR ITELE :

"Si on dit 'on va continuer comme avant sans ne rien changer', ce serait sous-estimer l'ampleur du choc politique de ces élections."

"Il faut être capable d'en tirer très vite les leçons et les leçons, c'est de redonner confiance aux catégories populaires."

JEAN-MARIE LE PEN (FRONT NATIONAL) :

"C'est une victoire pour le Front national et nous ne sommes pas déçus de ne pas avoir de département car ce n'était pas l'objectif."

"Le Parti socialiste est dans les choux. Je ne suis pas sûr du tout que ce soit le retour de Nicolas Sarkozy, il l'a peut être emporté sur François Fillon et sur le maire de Bordeaux, c'est possible, mais c'est le Front national qui ne cesse de progresser." (Service France, édité par Yves Clarisse)