Raymond James AM estime que l'environnement actuel sur les marchés financiers doit inciter à privilégier la qualité "parfois au détriment du rendement sur le marché obligataire". Le gestionnaire d'actifs souligne que l’incertitude sur la trajectoire à venir des taux longs (3 ou 3,2% sur les T-Notes américains) continue de plaider pour une prudence sur les marchés obligataires et pourrait limiter la dynamique des marchés actions dont la valorisation peut sembler élevée d’un point de vue historique, même si le décrochage récent a partiellement épuré celle-ci.

"La perspective d'un nouveau régime de marché, avec les conséquences de la sortie des politiques accommodantes des banques centrales (à très court terme principalement pour la Fed) et les doutes sur les effets directs de la réforme fiscale aux Etats-Unis sur l'état des finances publiques (double déficit), dans un environnement de devises instable (fragilité du dollar avec la perte d'un avantage relatif), va constituer une source d'instabilité sur les marchés", souligne Raymond James AM.