L'action Deutsche Bank, plus fort recul de l'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avec une baisse de 3,9%, pèse sur la cote. Les investisseurs sont sceptiques quant aux projets de l'établissement de réduire de 200 milliards d'euros ses actifs dans la banque d'investissement et quitter certains de ses marchés géographiques dans le cadre de son plan de restructuration dont il chiffre le coût à 3,7 milliards d'euros.

À Paris, le CAC 40 a effacé une partie de ses pertes de la matinée et cédait 0,14% (7,22 points) à 5.194,23 points vers 12h30. À Francfort, le Dax prend en revanche 0,52% et à Londres, le FTSE grignote 0,03%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,11% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,08%.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse, au-dessus des records de clôture atteints par le Standard & Poor's 500 et le Nasdaq vendredi.

Contrairement à Deutsche Bank, le titre HSBC signe la plus forte hausse de l'indice FTSE à Londres, avec un gain de près de 2,6% dans des volumes nourris, après un article de presse évoquant une scission de ses activités de banque de détail en Grande-Bretagne dans le cadre d'une opération à 20 milliards de livres sterling (28 milliards d'euros).

Cela profite aussi à sa concurrente Standard Chartered, deuxième plus forte hausse du FTSE avec un gain quasi équivalent.

En hausse de 3,24% après le dénouement au cours du week-end de la crise au sommet qui a secoué le constructeur allemand pendant deux semaines, l'action Volkswagen tire les valeurs automobiles, qui enregistrent la plus forte progression sectorielle en Europe (+1,37%).

Plus forte hausse de l'indice FTSEurofirst 300, le titre Sandvik bondit de près de 6% à des niveaux qu'il n'avait plus atteints depuis mars 2013 en raison de résultats trimestriels meilleurs que prévu pour le fabricant suédois d'équipements industriels.

Capgemini se glisse entre Sandvik et Volkswagen avec une hausse de 4,33% après l'annonce de l'acquisition pour quatre milliards de dollars (3,7 milliards d'euros) de la société américaine Igate.

L'action Mediaset prend, elle, plus de 6% en raison d'un intérêt prêté à Vivendi pour le groupe de télévision italien.

(Bertrand Boucey pour le service français, édité par Véronique Tison)