Toujours d’actualité, la surabondance de pétrole apporte un frein à la progression du prix du Brent. En cause notamment, un nombre de puits en activité croissant aux Etats-Unis, la volonté du gouvernement irakien d’augmenter de 5% ses exportations d’or noir ou encore une baisse des tensions géopolitiques chez le premier exportateur africain, le Nigeria, ce qui devrait favoriser l’export à l’international.
Les opérateurs manquent de catalyseurs positifs, d’autant plus dans un contexte de stabilisation voire une légère reprise du dollar, impactant négativement les cours.

Le prochain rendez-vous qui pourrait entrainer un regain de volatilité sur le sous-jacent sera le forum international de l’énergie, prévu du 26 au 28 septembre en Algérie.

Techniquement, les cours du Brent n’ont pas connu de mouvement d’importance au cours de l’été. Un léger repli sous les 50 USD a renvoyé les cours au contact de la moyenne mobile à 50 semaines (zone des 42/44 USD), niveau dont les opérateurs ont bénéficié pour se repositionner à l’achat. Le scénario est dorénavant identique à ce que nous observons depuis de nombreuses semaines, à savoir une consolidation du sous-jacent à proximité du seuil psychologique des 50/52 USD. Sur des horizons de temps moyen/long terme, la tendance reste neutre, mais sous cette résistance, la baisse sera privilégiée avec les récents points bas comme objectifs. La cassure par le haut de la zone actuellement testée, viendrait invalider ce scénario.