Wall Street, qui avait baissé de près de 2% mardi, est donnée en légère hausse à l'ouverture, selon les premières indications disponibles.

À Paris, le CAC 40 cède 0,31% (-13,43 points) à 4.270,56 points vers 12h40 GMT. À Francfort, le Dax abandonne 1,15% et à Londres, le FTSE 0,5%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 recule de 0,41% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,94%.

Un des replis le plus marqués est inscrit par Fortum, en baisse de 9,1% après que le groupe de services aux collectivités contrôlé par l'Etat finlandais a annoncé des résultats et un dividende inférieurs aux attentes. Les actions KPN (-1,51%) et Swatch (-1,42) pâtissent également de l'annonce de performances financières moins bonnes que prévu.,

"A part LVMH, les résultats sont décevants, ce qui ne permet pas de rassurer des investisseurs déjà inquiets pour la croissance mondiale", a dit un courtier basé à Paris.

L'action LVMH (+6,44%) signe la plus forte hausse de l'indice Stoxx 600, entraînant dans son sillage d'autres valeurs du luxe après que le géant du secteur a fait état de résultats annuels jugés solides et livré un message confiant pour cette année.

Le titre Syngenta (+6,0%) soutient également la cote après que le groupe suisse a annoncé que la société publique chinoise ChemChina lancera sur lui une offre amicale de 43 milliards de dollars (39,4 milliards d'euros).

Les cours du pétrole, qui étaient en baisse avant l'ouverture, reprennent autour de 2% après des déclarations de responsables russes disant que Moscou était prêt à discuter réduction de la production avec des pays de l'Opep, ravivant les espoirs d'une action concertée pour faire remonter des cours du brut qui ont chuté de 70% depuis leur dernier pic de juin 2014.

Du coup, l'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes gagne 0,64%, deuxième plus forte hausse sectorielle derrière les matières premières (+1,04%).

A l'autre bout du spectre, l'indice bancaire recule de 1,69%, plombé par la rechute des banques italiennes en raison d'une aggravation des craintes concernant la solidité de leur bilan au vu du poids des créances douteuses dans leurs portefeuilles d'actifs.

L'indice regroupant les seules banques italiennes perd ainsi 3,6%, ce qui porte son recul depuis le début de l'année à plus de 29%.

Dans ce contexte d'incertitudes, les investisseurs continuer de se tourner vers des actifs jugés sûrs, tels les Bunds allemands et le yen japonais.

(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)