BERLIN - Les électeurs allemands sont invités à se rendre aux urnes, aujourd'hui pour un scrutin qui pourrait déboucher sur l'entrée au Bundestag de la formation d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AfD) et conférer à la chancelière Angela Merkel un quatrième mandat consécutit.

Les bureaux de vote ont ouvert à 8h00 (6h00 GMT) et ils fermeront à 18h00 (16h00 GMT).

Si Angela Merkel est donnée favorite du scrutin, l'inconnue réside dans le choix des nombreux indécis, estimés à environ un tiers des électeurs.

Les sondages accordent entre 34% et 37% des voix à la CDU-CSU d'Angela Merkel contre 21% à 23% au SPD emmené par l'ancien président du Parlement européen, Martin Schulz.

En 2013, les conservateurs avaient remporté 41,5% des suffrages et le SPD 25,7% des voix.

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PARIS - Plus de 76.000 grands électeurs doivent voter aujourd'hui pour des élections sénatoriales qui renouvelleront la moitié des sièges de la Haute assemblée, actuellement dominée par la droite républicaine.

Cette année, 1.996 candidats - un record - sont en lice pour 170 sièges répartis dans 44 départements. Les sénateurs sont élus pour six ans.

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PARIS - La manifestation organisée à l'appel de La France insoumise contre le "coup d'Etat social" d'Emmanuel Macron a réuni cet hier après-midi à Paris entre 30.000 personnes, selon la police, et 150.000, selon les organisateurs.

Dans son discours qui clôturait le défilé, place de la République, Jean-Luc Mélenchon a appelé à la "résistance" contre la réforme du Code du travail qui, dit-il, transformera le contrat de travail en "une sorte de chiffon de papier".

"La bataille n'est pas finie, elle commence", a dit le président de La France insoumise. "On en a déjà connu d'autres qui se disaient droit dans leurs bottes et à qui on a fini par les retirer", a-t-il ajouté.

Emmanuel Macron a été la cible quasi unique de la foule, qui scandait "Résistance", "Dégagez" et "Macron, t'es foutu, les fainéants sont dans la rue".

Les ordonnances, signées vendredi par Emmanuel Macron et publiées hier au Journal officiel , ont fait l'objet des critiques les plus virulentes.

"C'est un coup d'Etat social par la méthode de la brutalité", a lancé Jean-Luc Mélenchon. Le candidat socialiste à la présidentielle de 2017, Benoît Hamon, a abondé dans le même sens dans le cortège.

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PARIS - La cote de popularité d'Emmanuel Macron est repartie à la hausse au mois de septembre, gagnant cinq points à 45% d'opinions positives, après avoir perdu 24 points pendant l'été, selon un sondage Ifop pour Le Journal du dimanche.

La cote de popularité du Premier ministre Edouard Philippe est en hausse d'un point, à 48% d'opinions favorables.

Cette enquête mensuelle a été menée en ligne et par téléphone entre les 15 et 23 septembre auprès d'un échantillon de 1.989 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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TOULOUSE - Le congrès de refondation du Front national, ébranlé par la défaite au second tour de l'élection présidentielle et le départ cette semaine de son vice-président Florian Philippot, se tiendra le 11 mars 2018, a annoncé hier matin Marine Le Pen.

La présidente du FN a par ailleurs estimé que la démission, avant-hier, de Florian Philippot, qui fut son bras droit pendant de nombreuses années et avec qui elle a développé une ligne "ni droite-ni gauche", ne changeait en rien ses plans pour la formation politique.

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PARIS - Un soldat français de l'opération Chammal a été tué hier matin lors de combats contre des djihadistes du groupe Etat islamique (EI) dans la zone irako-syrienne, ont annoncé les autorités dans la soirée.

"Le 23 septembre 2017, au Levant, des actions de combat ont opposé les combattants des forces locales et des membres de Daech. Des tirs ont touché une position depuis laquelle des soldats français conseillaient ces forces locales", a précisé l'armée de terre dans un communiqué.

L'Elysée avait annoncé le décès du militaire en début de soirée: "Le président de la République a appris avec une profonde tristesse la mort au Levant ce matin d'un adjudant du 13e Régiment de dragons parachutistes, tué au combat".

L'opération française Chammal, qui mobilise 1.200 militaires, a été déclenchée en septembre 2014 en Irak et élargie en septembre 2015 à la Syrie et apporte un soutien direct aux forces locales sur le terrain.

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WASHINGTON - Des bombardiers américains ont survolé la mer du Japon à l'est des côtes de la Corée du Nord pour démontrer que Washington avait "de nombreuses options militaires" à sa disposition, a annoncé hier le département américain de la Défense.

Ce vol dans l'espace aérien international est "une démonstration de la détermination des Etats-Unis et un message clair que le président (Donald Trump) dispose de nombreuses options militaires pour mettre en échec toute menace", a déclaré Dana White, porte-parole du Pentagone.

Le Pentagone précise que les bombardiers B-1B Lancer de l'US Air Force ont décollé de la base aérienne de Guam, dans le Pacifique, et ont été escortés par des chasseurs F-15C venus à leur rencontre depuis la base américaine d'Okinawa au Japon.

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DUBAI - L'Iran a procédé avec succès au test d'un missile balistique d'une portée de 2.000 km, a annoncé hier matin la chaîne IRIB qui a montré des images de l'essai sans en préciser ni le lieu, ni la localisation.

La chaîne gouvernementale précise que le missile testé, un Khorramshahr, a une portée de 2.000 km et qu'il peut transporter plusieurs charges. L'engin avait été présenté hier lors d'une parade militaire à laquelle assistait le président Hassan Rohani.

La France s'est déclarée hier soir "extrêmement préoccupée par le tir de missile balistique annoncé par l'Iran" et a demandé à la république islamique de "cesser toute activité déstabilisante dans la région".

Paris "envisagera avec ses partenaires, notamment européens, les moyens d'obtenir de l'Iran la cessation de ses activités balistiques déstabilisantes", poursuit le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères.