BERLIN - La coalition CDU/CSU de la chancelière Angela Merkel obtiendrait 32,5% des suffrages et serait largement vainqueur des élections législatives en Allemagne, selon les projections diffusées par la chaîne publique ARD dimanche.

Merkel est quasiment assurée d'obtenir un quatrième mandat à la tête du gouvernement allemand mais son parti devra faire alliance avec d'autres formations pour gouverner.

Les libéraux du FDP, partenaires naturels des conservateurs de la CDU, sont crédités de 10,5% tandis que les Verts obtiennent 9,5%, toujours selon les estimations. Selon ARD, la CDU/CSU ne disposerait pas d'assez d'élus pour une simple coalition bipartite, soit avec le FDP, soit avec les Verts, et devrait envisager une coalition tripartite.

Les sociaux démocrates du SPD conduits par Martin Schulz enregistrent un cinglant revers avec seulement 20% des voix, selon les projections, tandis que l'extrême droite, représentée par Alternative für Deutschland (AfD), est certaine de faire son entrée au Bundestag pour la première fois depuis la fin de la Seconde guerre mondiale avec 13,5% des suffrages. La gauche, Die Linke, est créditée de 9%.

Les dirigeants du SPD ont annoncé que leur parti retournait désormais dans l'opposition après avoir participé à la "grande coalition" avec la CDU dans le gouvernement sortant.

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PARIS - Plus de 76.000 grands électeurs doivent voter aujourd'hui pour des élections sénatoriales qui renouvelleront la moitié des sièges de la Haute assemblée, actuellement dominée par la droite républicaine.

Cette année, 1.996 candidats - un record - sont en lice pour 170 sièges répartis dans 44 départements. Les sénateurs sont élus pour six ans.

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SAINT-MARTIN - Plus de deux semaines après le passage de l'ouragan Irma, l'arrivée du "Tonnerre" va permettre aux opérations de reconstruction de commencer pour de bon à Saint-Martin.

Parti le 13 septembre de Toulon, le bâtiment de projection et de commandement a mouillé samedi vers midi au large de l'île et commencé aussitôt à débarquer des hommes et du matériel.

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BRUXELLES - Les négociateurs britanniques et européens se retrouvent lundi à Bruxelles, trois jours après le discours de Theresa May à Florence où elle a tenté de débloquer les discussions en se prononçant pour une période de transition d'environ deux ans après le divorce, programmé pour mars 2019, et en s'efforçant de rassurer les Européens sur le respect des engagements budgétaires de Londres.

David Davis, le ministre britannique du Brexit, se retrouvera pour la quatrième fois face à Michel Barnier, le chef de l'équipe des négociateurs de l'UE, qui devrait lui demander en premier lieu des précisions sur le montant du chèque que Londres est disposé à signer en règlement de ses engagements budgétaires européens.

"Le Royaume-Uni reconnaît qu'aucun pays européen ne devrait payer plus ou recevoir moins en raison du Brexit. Nous sommes prêts à discuter des implications concrètes de cet engagement. Nous devons vérifier (...) si cette assurance couvre tous les engagements pris par le Royaume-Uni en tant qu'Etat membre de l'Union", a souligné l'ancien commissaire européen dans sa réaction au discours de Florence.

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ERBIL, Irak - Les Kurdes d'Irak se prononceront demain sur l'indépendance de leur région autonome, a annoncé Massoud Barzani, président du gouvernement régional du Kurdistan (GRK).

"Nous allons au référendum", a confirmé Barzani, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse à Erbil, la capitale du territoire administré par les Kurdes dans le nord de l'Irak, balayant l'hostilité des principaux acteurs de la région qui redoutent les conséquences de cette consultation.

Si comme il l'espère le "oui" l'emporte, l'exécutif autonome cherchera à engager un dialogue avec le gouvernement central de Bagdad, dirigé par les chiites, en vue de mettre en oeuvre l'indépendance, même si, a-t-il précisé, cela doit prendre deux ans ou plus.

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WASHINGTON - Des bombardiers américains ont survolé la mer du Japon à l'est des côtes de la Corée du Nord pour démontrer que Washington avait "de nombreuses options militaires" à sa disposition, a annoncé hier le département américain de la Défense.

Ce vol dans l'espace aérien international est "une démonstration de la détermination des Etats-Unis et un message clair que le président (Donald Trump) dispose de nombreuses options militaires pour mettre en échec toute menace", a déclaré Dana White, porte-parole du Pentagone.

Le Pentagone précise que les bombardiers B-1B Lancer de l'US Air Force ont décollé de la base aérienne de Guam, dans le Pacifique, et ont été escortés par des chasseurs F-15C venus à leur rencontre depuis la base américaine d'Okinawa au Japon.

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WASHINGTON - En appelant les propriétaires des franchises de football américain à licencier les sportifs qui expriment leur mécontentement lorsque l'hymne américain est joué, le président Donald Trump a provoqué une nouvelle tempête médiatique.

Il a ensuite récidivé en annonçant qu'il renonçait à inviter Stephen Curry, un des joueurs vedettes des Golden State Warriors, qui s'interrogeait sur l'opportunité de lui rendre visite.

Roger Goodell, patron du football américain (NFL) a répondu à ses propos, déplorant un manque de respect à l'égard de son sport et de ses joueurs.