DUBAÏ - Les 65 occupants d'un avion de ligne de la compagnie iranienne Aseman Airlines qui s'est écrasé dimanche dans le centre de l'Iran ont vraisemblablement tous péri dans la catastrophe, ont rapporté des médias iraniens.

L'ATR, qui assurait la liaison entre la capitale Téhéran et la ville de Yasuj dans le sud-ouest de l'Iran, était parti de l'aéroport Mehrabad, situé dans l'ouest de Téhéran et voué essentiellement aux vols intérieurs.

L'appareil, qui avait à son bord 59 passagers et six membres d'équipage, a disparu des radars 50 minutes après le décollage, et s'est écrasé dans une zone de montagnes, près de la ville de Semirom, écrit l'agence de presse Isna, qui cite le porte-parole des services d'urgence, Mojtaba Khaledi.

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GAZA - Deux adolescents palestiniens ont été tués dans des tirs israéliens contre la bande de Gaza, déclenchés à la suite d'une explosion dans laquelle quatre militaires israéliens ont été blessés, ont rapporté aujourd'hui des médecins palestiniens.

Ce regain de violences, qui a débuté hier et a pris fin ce matin, est l'un des plus importants dans la bande de Gaza depuis le conflit qui a opposé en 2014 Israël à l'organisation radicale du Hamas.

Il a commencé avec l'explosion d'une bombe à la frontière entre Israël et Gaza, dans laquelle les quatre soldats de Tsahal ont été blessés samedi. Israël a riposté par des raids aériens et des tirs de blindés contre 18 objectifs appartenant au Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et au Djihad islamique.

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MUNICH - Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré ce matin à Munich qu'il n'hésiterait pas à intervenir contre l'Iran, et non pas seulement contre ses alliés au Moyen-Orient, si cela s'avérait nécessaire.

"Nous interviendrons si nécessaire non pas seulement contre les alliés de l'Iran mais contre l'Iran lui-même", a dit le Premier ministre en réaffirmant que Téhéran représentait la plus grande menace au monde.

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WASHINGTON - Le FBI s'intéresse trop à l'enquête menée sur l'implication de la Russie dans le processus électoral américain si bien que les enquêteurs prennent le risque de rater les signaux susceptibles d'éviter les drames tels que celui de la fusillade meurtrière qui s'est produite cette semaine en Floride, a déploré Donald Trump.

Dans une série de tweets publiés au cours du week-end, le président américain a accusé son prédécesseur Barack Obama ne pas avoir suffisamment agi pour empêcher la Russie d'interférer dans les élections américaines et a attaqué la commission du Renseignement de la Chambre des représentants.

Il a également jugé que le FBI passait trop de temps à enquêter sur la Russie avant de lui reprocher d'être passé à côté des signes avant coureurs de la fusillade qui a fait 17 morts mercredi dans un lycée américain.

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PARIS - Les milices kurdes YPG ont annoncé dimanche la mort de deux combattants étrangers, dont un Français, dans des affrontements dans la région d'Afrin, en Syrie, ciblée par une offensive de l'armée turque depuis le 20 janvier.

Originaire de Bretagne, Olivier François Jean Le Clainche, dit Kendal Breizh, âgé d'une quarantaine d'années, et l'Espagnol Samuel Prada Leon "sont morts en martyrs dans des affrontements avec les occupants sur le front de Jinderise le 10 février", annoncent les YPG sur leur site.

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PARIS - "Le statu quo n'est pas possible" à la SNCF dont la situation est "alarmante", juge la ministre des Transports, Elisabeth Borne, dans un entretien publié dans le Journal du dimanche à la veille d'une série de concertations sur le ferroviaire français.

La ministre doit consulter à partir de demain la direction de la SNCF, les partenaires sociaux, les régions et les usagers sur l'avenir du rail. La méthode et le calendrier seront annoncés le 26 février à Matignon.

"La situation étant préoccupante et alarmante, il y a urgence à agir", déclare Elisabeth Borne au JDD. "Nous allons aborder des sujets très sensibles. Il y a des inquiétudes et forcément beaucoup de questions, c'est légitime. Nous allons dialoguer, y répondre. Mais le statu quo n'est pas possible. C'est ma ligne rouge et celle du gouvernement."

La CGT, syndicat majoritaire à la SNCF, a appelé les salariés de la SNCF à se mobiliser le 22 mars contre les projets de réforme du groupe public après la remise d'un rapport qui prône notamment une remise en cause du statut de cheminot.

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PARIS - La cote de popularité d'Emmanuel Macron recule de six points, à 44% de bonnes opinions, dans le baromètre mensuel Ifop pour le Journal du Dimanche (JDD), rejoignant d'autres enquêtes récentes allant dans le même sens.

Selon ce sondage réalisé du 9 au 17 février, 55% des personnes interrogées se disent mécontentes d'Emmanuel Macron comme président de la République.

La chute de popularité du chef de l'Etat est de 10 points chez les sondés âgés de 50 à 64 ans, dans un contexte notamment marqué par une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) pour une grande partie des retraités.

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PARIS - Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a condamné la dérive volontaire vers l'extrême-droite qu'incarne selon lui Laurent Wauquiez après la diffusion de virulents propos du président des Républicains.

"Ca pourrait être un des membres de la famille Le Pen. C'est la même tonalité, c'est la même violence", a dit sur BFM TV l'ancien membre du parti Les Républicains à propos des déclarations de Laurent Wauquiez à des étudiants d'une école de commerce, enregistrés à son insu et diffusés vendredi par TMC.

"C'est du Trump, c'est pire que Trump, certains veulent trumpiser la vie politique française".

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PARIS - Florian Philippot a officiellement lancé à Saint-Laurent-Blangy, près d'Arras (Pas-de-Calais), le mouvement des Patriotes, appelé selon lui à porter un sentiment national "venu du fond des âges" face à un Front national "qui se rediabolise".

Cinq mois après son départ du Front national (FN), l'eurodéputé Florian Philippot revendique 6.500 adhérents, dont 500 inscrits au congrès de ce week-end destiné à doter d'une visibilité la formation, dans l'ombre du FN.

Depuis qu'il a quitté le FN sur des divergences à la fois politiques, stratégiques et personnelles, Florian Philippot a rallié sous la bannière des Patriotes un député, deux eurodéputés, un maire et une trentaine de conseillers régionaux.