Zurich (awp/ats) - Principales informations économiques de la journée, résumées par l'ats/awp:

SALAIRES: La Suisse confirme son statut de paradis pour les travailleurs expatriés en termes de rémunération. Le salaire qui leur est proposé atteint en moyenne 202'865 dollars (202'516 francs suisses) par année, le plus élevé au monde selon une étude publiée par HSBC. Les Etats-Unis et Hong Kong complètent le podium, mais arrivent bien loin avec respectivement 185'119 et 178'706 dollars annuels.

PETITES ET MOYENNES ENTREPRISE: Le moral des PME exportatrices suisses reste bon. Selon le sondage de Switzerland Global Enterprise (S-GE), plus de 60% des petites et moyennes entreprises s'attendent à une augmentation de l'export au quatrième trimestre 2018. Le baromètre parvient en début de trimestre à une valeur de 77 points, un score presque aussi élevé que le record atteint par l'enquête, qui a débuté en 2010.

COMMERCE DE DÉTAIL: Stress accru, multiplication des tâches, détérioration du contact avec la clientèle: l'impact de la numérisation des caisses des supermarchés est lourd pour les employés. Unia exige une revalorisation salariale et une meilleure protection du personnel. Le personnel employé aux caisses en self-service doit accomplir toujours plus de tâches en moins de temps, selon une étude de l'Université de Berne.

BANQUES: Lombard Odier va perdre l'un de ses associés-gérants. Hugo Bänziger va quitter ses fonctions d'ici la fin de l'année tout en "conservant des liens" avec la banque. Les deux parties mettent un terme à leur collaboration d'un commun accord en raison de divergences de vue sur la conduite et la mise en oeuvre de la stratégie du groupe.

MÉDIAS: La reprise de la Basler Zeitung par Tamedia ne fait courir aucun risque de suppression de la concurrence efficace, selon la Commission de la concurrence. La Comco a donné son feu vert à la transaction, qui va permettre au groupe de presse zurichois de "consolider sa position sur le marché". La Comco reconnaît l'existence de certains indices allant dans le sens de la création ou d'un renforcement de la position dominante de Tamedia, avec les groupes NZZ/AZ Medien et Ringier, sur le marché des lecteurs et des annonces dans la région bâloise.

CHIMIE: Le géant agrochimique Monsanto a plaidé mercredi devant un tribunal de Californie pour la réduction des dommages-intérêts auxquels il été condamné en août en raison d'un cancer provoqué par son herbicide controversé, le Roundup. Un jury de San Francisco avait condamné le groupe à verser quelque 290 millions de dollars à un jardinier pour ne pas l'avoir informé de la dangerosité de son herbicide au glyphosate.

COMMERCE DE DÉTAIL: La concurrence d'internet n'empêche pas Fnac Suisse de se développer. L'enseigne annonce l'ouverture de trois nouvelles succursales en Suisse romande, à Allaman, Montreux et Genève, ce qui portera à neuf le nombre de ses magasins de ce côté de la Sarine. Les deux magasins vaudois (sur plus de 1100 mètres carrés chacun) s'ouvriront dès novembre, et celui de Genève (près de 300 mètres carrés), à la gare des Eaux-Vives, à fin 2019. L'enseigne est présente en Suisse romande depuis 18 ans, à Genève, Lausanne, Neuchâtel, Fribourg et Conthey.

BOURSE: Le président américain Donald Trump a affirmé mercredi que la Fed était "tombée sur la tête", dans une nouvelle critique vis-à-vis de la banque centrale et sa politique de relèvement des taux. Le président est intervenu après une journée noire à Wall Street où les investisseurs, inquiets de la remontée des taux d'intérêts, ont fait chuter l'indice Dow Jones à son plus bas niveau depuis février.

CONJONCTURE: Les prix à la consommation ont légèrement ralenti sur un an en septembre, passant à +2,2% contre +2,3% en août, en raison notamment d'une baisse des prix dans les services, selon les chiffres définitifs Sur un mois, les prix se sont par ailleurs repliés de 0,2%, alors qu'ils avaient reculé de 0,5% en août, précise par ailleurs l'organisme public, qui confirme ainsi une première estimation publiée mi-septembre.

CONJONCTURE: Le gouvernement allemand a nettement abaissé ses prévisions de croissance économique pour cette année et l'an prochain, principalement en raison de "l'environnement international" moins favorable et malgré une demande intérieure solide. Le produit intérieur allemand ne devrait croître que de 1,8% en 2018 comme en 2019, contre respectivement 2,3% et 2,1% lors des dernières projections du ministère de l'Économie en avril, marquant un franc ralentissement par rapport aux 2,2% de croissance l'an dernier.

awp