Berne (ats/awp) - Principales informations économiques de la journée, résumées par l'ats:

ALIMENTATION: Nestlé a fait face à des vents contraires en 2017, notamment à cause d'un 4e trimestre "décevant". Même si le bénéfice a fortement baissé l'an dernier, le géant alimentaire vaudois estime être bien positionné pour dégager de la croissance ces prochaines années. "Le résultat 2017 est insatisfaisant mais nous avons mis sur pied les bases de départ favorables pour dégager davantage de croissance organique et améliorer la rentabilité", a déclaré devant la presse à Vevey (VD) Mark Schneider, directeur général de Nestlé. "Nous avons augmenté notre innovation et la vitesse d'arrivée de nouveaux produits sur le marché", a-t-il ajouté.

DISTRIBUTION: Coop a réalisé une solide performance et gagné des parts de marché l'an dernier, notamment dans le commerce en ligne et le bio. Le groupe bâlois de distribution a vu son bénéfice net augmenter de 2,1% sur un an à 485 millions de francs suisses. Sur le plan opérationnel, le groupe rhénan affiche un résultat (EBIT) en hausse de 5,7% en comparaison annuelle à 806 millions. Cette progression provient des "bons résultats" réalisés dans le commerce de détail ainsi que dans le commerce de gros et la production, a déclaré Joos Sutter, président de la direction générale de Coop, devant les médias réunis à Muttenz (BL).

MARCHÉ DU TRAVAIL: La situation s'est légèrement détendue sur le marché suisse du travail au quatrième trimestre 2017. En rythme annuel, le nombre d'actifs occupés a progressé de 0,6% à 5,042 millions, alors que le taux de chômage (au sens du BIT) a baissé de 4,6% à 4,5%. Durant la période sous revue, le nombre d'hommes actifs occupés a davantage augmenté que celui des femmes, constate dans un communiqué l'Office fédéral de la statistique (OFS). Alors que le total des premiers s'est étoffé de 1,1%, il n'a grimpé que de 0,1% chez les femmes.

IMPLANTS DENTAIRES: Straumann Group a poursuivi sa croissance l'an dernier. Franchissant le cap du milliard de francs suisses de revenus à la faveur d'une nouvelle vive hausse, le fabricant bâlois d'implants dentaires a vu son bénéfice net bondir de 20% au regard de 2016 à 275,6 millions. Les ventes se sont quant à elles hissées à 1,11 milliard, soit 21,2% de plus que douze mois auparavant, écrit l'entreprise établie à Bâle. A taux de change constants, leur progression s'est inscrite à 19,8%.

TÉLÉCOMMUNICATIONS: Malgré ses nombreuses offensives en Suisse, UPC accuse un léger recul de 1,1% de son chiffre d'affaires 2017, qui s'inscrit à 1,349 milliard de francs suisses. La jeune chaîne MySports lancée par le câblo-opérateur zurichois dénombrait en fin d'année quelque 45'000 abonnés. Au deuxième semestre, UPC a pu renverser la tendance négative de la première moitié de l'exercice, indique la filiale du géant américain Liberty Global. Après un repli de 1,6% au cours des premiers six mois, attribué à l'intense concurrence, les revenus ont grappillé 0,4% sur un an au second semestre.

BANQUES: La Banque cantonale vaudoise (BCV) poursuit sur sa lancée. En 2017, le groupe affiche un résultat opérationnel en hausse de 1%, à 387 millions de francs suisses. Les revenus sont restés stables à 967 millions. Une banque "saine", avec des résultats "solides" année après année et une "croissance modérée" conformément à sa stratégie: la BCV pourrait être considérée comme "une banque ennuyeuse" en raison du "choix du modèle d'affaires que nous avons fait", a glissé Pascal Kiener, le président de la direction générale.

MACHINES-OUTILS: Tirant profit d'une demande en hausse, Tornos a repris son souffle l'an dernier. Après avoir essuyé une perte nette de 3,6 millions de francs suisses en 2016, le fabricant prévôtois de machines-outils attend un bénéfice net de 8,2 millions au titre de l'exercice 2017. Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) devrait lui aussi retrouver la zone bénéficiaire pour s'établir à 9,5 millions, contre une perte de 3 millions douze mois auparavant, indique l'entreprise établie à Moutier. Dévoilé le mois dernier, le chiffre d'affaires a bondi l'an dernier de 31,3% à 178,8 millions.

COMPOSANTS INDUSTRIELS: Phoenix Mecano a connu une année 2017 en demi-teinte. Alors que les ventes du fabricant alémanique de boîtiers et composants industriels ont grimpé de 7,7% à 621,7 millions d'euros (718,8 millions de francs suisses), son bénéfice net s'est contracté à 22 millions, contre 23 millions en 2016. Ce résultat, qui tient compte d'effets uniques, n'a pas encore été audité, avertit le groupe dans un communiqué. Côté entrées de commandes, l'augmentation est similaire à celle des recettes, à savoir +7,4% à 642,3 millions.

BANQUES: Recueillant les fruits de sa réorientation stratégique, la Banque cantonale de St-Gall a poursuivi sa croissance l'an dernier. A la faveur de la bonne tenue de ses affaires de gestion de fortune, l'établissement fondé il y a 150 ans a vu son bénéfice net augmenter de 6,8% au regard de 2016 à 156 millions de francs suisses. Considérés dans leur ensemble, les revenus se sont quant à eux étoffés de 2,5% à 459,8 millions, précise la Banque cantonale de St-Gall (SGKB). Le résultat d'exploitation s'est accru de 5% à 195,8 millions.

TÉLÉCOMMUNICATIONS: Nokia a annoncé une revue stratégique de son activité de santé numérique. Le géant des équipements télécoms souhaite aussi supprimer plus de 400 postes en Finlande. La santé numérique, qui fait partie de la division Nokia Technologies, est l'un des segments sur lequel le spécialiste des équipements de réseaux mobiles comptait pour trouver des relais de croissance. La revue "pourra ou non déboucher sur une transaction ou d'autres changements", a souligné le groupe dans un communiqué.

AÉRONAUTIQUE: Bombardier a réduit sa perte nette de près de moitié en 2017. L'avionneur canadien a par ailleurs estimé qu'il tournait le dos aux difficultés. Le manufacturier a essuyé une perte nette de 553 millions de dollars (506,4 millions de francs suisses) l'an dernier, contre une perte de 981 millions lors de l'exercice 2016. Cette perte a également été réduite sur les trois derniers mois de 2017 à 109 millions (-58%). Et hors éléments exceptionnels, la firme a dégagé un petit bénéfice trimestriel de 63 millions.

BANQUES: La Banque Bonhôte reprend la société de direction de fonds immobilier FidFund Management. L'institut bancaire neuchâtelois renforce par cette acquisition ses activités dans la gestion immobilière en Suisse romande. FidFund Management emploie 12 collaborateurs actifs dans la gestion directe de trois fonds immobilier et dans l'administration de trois autres fonds, précise la Banque Bonhôte dans un communiqué. L'entreprise établie à Nyon (VD) gère pour plus de 3,5 milliards de francs suisses d'actifs immobiliers.

AGROCHIMIE: Au terme de l'année qui a vu son passage dans le giron du chinois ChemChina, le groupe agrochimique bâlois Syngenta accuse un tassement de ses ventes de l'ordre de 1%, à 12,65 milliards de dollars (11,72 milliards de francs suisses). A taux de change constants (TCC), la baisse représente 2%. Cette évolution négative est liée au "recul de nos ventes de produits de protection des cultures", précise dans un communiqué Erik Fyrwald, le patron de Syngenta. Il se réjouit par contre du "niveau de cash-flow record".

AÉRONAUTIQUE: Airbus a presque triplé son bénéfice net en 2017, à 2,67 milliards d'euros, grâce à des livraisons en hausse, la cession de l'entité Defence Electronics et des effets de change favorables. L'avionneur a dû passer une nouvelle charge sur l'avion militaire A400M. Le groupe européen a annoncé une charge de 1,3 milliard d'euros (1,5 milliard de francs suisses) sur son avion de transport militaire, mais estime qu'un accord en cours de négociations avec les Etats partenaires "devrait sensiblement réduire les risques résiduels du programme" à l'avenir. Le chiffre d'affaires est stable à 66,8 milliards.

ats/al