Berne (awp/ats) - Principales informations économiques de la journée, résumées par l'ats:

MARQUES: Le marché est très difficile en Suisse pour les marques indépendantes dans le commerce de détail, en raison du poids du groupe Migros et de ses propres produits et du duopole qu'il constitue avec Coop. Les contrefaçons et leur vente en ligne sont un autre défi de taille, explique la directrice de Promarca. En Suisse, 52% des produits vendus dans le commerce de détail proviennent de marques de distributeur. "C'est le taux le plus élevé au monde et cela est dû à Migros qui vend 90% de ses marques propres", a déclaré dans un entretien à l'Agence télégraphique suisse (ats) Anastasia Li-Treyer, directrice de Promarca.

AUTOMOBILES: Les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 1% l'an dernier en Suisse, à 314'028 unités. La part de marché des véhicules diesel, un carburant décrié depuis l'éclatement du scandale Volkswagen, a reculé de 3,2 points pour revenir à 36%. Le cap des 300'000 voitures neuves vendues a été dépassé en 2017 pour la septième année consécutive, a relevé autosuisse, l'association faîtière des importateurs automobiles de Suisse. En décembre uniquement, 31'072 véhicules ont trouvé preneurs, contre 35'000, un nombre record pour un mois, lors du même mois de 2016.

CREATION D'ENTREPRISES: La création d'entreprises ne s'est jamais aussi bien portée en Suisse qu'en 2017. Elles ont été 43'416 à voir le jour l'année dernière, un record. Par rapport à 2016, l'augmentation a été de plus de 5%. Elle s'explique notamment par l'engouement pour les crypto-monnaies et les technologies relatives aux chaînes de blocs (blockchain), note la plate-forme Startups.ch dans un communiqué.

CONJONCTURE: L'industrie suisse part du bon pied dans la nouvelle année. L'indice des directeurs d'achats (PMI) s'est maintenu à un niveau élevé en décembre, à 65,2 points. "Le PMI reste largement en zone de croissance (le seuil de croissance se monte à 50 points) et à son niveau le plus élevé depuis juillet 2010", relève l'enquête mensuelle de Credit Suisse et de l'association pour l'achat procure.ch. L'indice est resté quasiment stable par rapport à novembre (+0,1 point), tout en affichant une solide progression sur un an (+9).

ALLEMAGNE: Le taux de chômage en Allemagne a stagné en décembre à 5,5% en données corrigées des variations saisonnières. Sur l'ensemble de l'année, il a baissé à 5,7%, un nouveau plus bas depuis la réunification du pays en 1990. L'an passé, le nombre de chômeurs dans la première économie européenne a reculé de 158'000 personnes pour atteindre 2,53 millions de personnes sans emploi, d'après les chiffres publiés par l'Agence pour l'emploi.

CANNABIS: Le secteur du cannabis légal devrait générer 40 milliards de dollars et plus de 400'000 embauches d'ici 2021 aux Etats-Unis, selon une étude publiée mardi. Cette nouvelle estimation du cabinet spécialisé Arcview en partenariat avec BDS Analytics comprend des achats directs de la part des consommateurs anticipés à 20,8 milliards de dollars (20 milliards de francs suisses) d'ici trois ans.

TRANSPORT AERIEN: La compagnie aérienne à bas coûts irlandaise Ryanair a transporté 129 millions de passagers en 2017. Elle a établi du coup un nouveau record, malgré des turbulences sociales et un ralentissement en fin d'année. La première compagnie européenne en matière de passagers transportés a comptabilisé 10% de clients de plus l'an passé par rapport à 2016, qui constituait déjà un nouveau record pour l'entreprise irlandaise. Ryanair est présente en Suisse à l'aéroport de Bâle-Mulhouse.

GAZ: Le Qatar a annoncé la fusion des deux entreprises gazières étatiques en charge de la gestion du secteur du gaz naturel du pays, une mesure destinée à réduire les coûts et créer un géant énergétique mondial. Qatargas et RasGas, qui gèrent l'industrie du gaz naturel liquéfié (GNL) de ce riche émirat du Golfe, ont fusionné sous le nom de Qatargas. Le Qatar est le premier exportateur mondial de GNL.

PETROLE: Petrobras a annoncé avoir accepté de verser 2,95 milliards de dollars (2,85 milliards de francs suisses) pour éteindre une action en nom collectif ("class action") déposée à New York par des investisseurs se disant lésés par le scandale de corruption autour du groupe pétrolier brésilien.

ats/rp