Berne (awp/ats) - Susanne Ruoff menacée de mort, un Romand radicalisé à la tête d'une cellule terroriste et les dessous de l'affaire Broulis sont quelques-uns des thèmes abordés par la presse dominicale. Voici les titres de ces informations non confirmées à l'ats:

SonntagsBlick: Prise dans la tourmente de l'affaire qui secoue CarPostal, la cheffe de La Poste Susanne Ruoff aurait reçu des menaces de mort, croit savoir le SonntagsBlick. La Poste a confirmé au journal dominical que "des précautions d'usage" ont été prises pour la protéger. L'entreprise privée Securitas doit par ailleurs plancher sur un concept pour assurer la sécurité de la patronne de la Poste. Son chalet à Crans-Montana (VS) est déjà sous protection.

NZZ am Sonntag: Un Suisse romand radicalisé était le cerveau de la cellule djihadiste prête à entrer en action mais démantelée début novembre entre la France et la Suisse, affirme la NZZ am Sonntag. Le journal se base sur des documents confidentiels des autorités françaises. Cet homme de 27 ans prévoyait une attaque à Nice au moyen de grenades ou d'une voiture-bélier. Responsable de l'achat des armes au sein de son groupuscule, l'individu a coordonné les préparatifs de cet acte sur la messagerie cryptée Telegram. Il a été arrêté outre-Doubs pour des faits liés à de la violence domestique.

Le Matin Dimanche: C'est le domicile à Lausanne de l'épouse de Pascal Broulis qui a attiré l'attention de la Municipalité sur le fait que le patron des Finances vaudoises n'avait pas payé un franc d'impôt communal à Lausanne pendant neuf ans (2002-2011), nous apprend Le Matin Dimanche. Le dossier Broulis a atterri en 2011 sur le bureau de la socialiste Florence Germond, alors en charge des Finances de la Ville. Pascal Broulis aurait été "démasqué" via son épouse lorsque les autorités communales se sont intéressées aux personnes mariées ayant leur résidence principale à Lausanne, mais dont le conjoint n'était pas domicilié dans la commune. C'est ainsi que le cas Broulis aurait été découvert par les services du département lausannois des finances.

Le Matin Dimanche: L'Académie suisse des sciences médicales propose qu'un médecin puisse assister un patient qui a des "souffrances insupportables", même si sa fin de vie n'est pas proche. La Fédération des médecins suisses (FMH), forte de ses 40'000 membres, s'oppose de son côté à toute ouverture en matière d'aide au suicide. Le Matin Dimanche a pu avoir accès aux directives révisées de l'Académie, qui étaient en consultation jusqu'à samedi. La notion de "mort imminente" pour justifier l'aide au suicide disparaît dans la nouvelle mouture. "Elle s'éloigne de son objectif initial d'aider les personnes atteintes d'une maladie incurable", déplore la Fédération des médecins suisses.

SonntagsZeitung/Le Matin Dimanche: L'usage de drones est recommandé par le groupe de travail ad hoc créé au sein de la Conférence des commandants des polices cantonales (CCPCS). Des filatures pourraient ainsi être assurées à l'avenir aussi bien "qu'avec des véhicules ou des hélicoptères", détaille la porte-parole de la CCPCS dans la SonntagsZeitung. Dix corps de police utilisent déjà des appareils Kopter pour documenter par exemple des accidents ou pour rechercher des personnes disparues en Suisse. D'autres cantons évaluent la possibilité de se doter prochainement de tels engins.

Le Matin Dimanche: Didier Burkhalter signe son retour dans la presse avec une interview liée à sa nouvelle occupation d'écrivain, avant la publication lundi de son ouvrage "Là où lac et montagne se parlent". On apprend dans le Matin Dimanche que l'ex-chef de la diplomatie suisse a dévoré les livres adolescent (Jules Verne, Ramuz, Camus, Dostoïevski, Hemingway, Malraux). Le Neuchâtelois, retiré des affaires du monde, avoue aussi qu'il préfère les "vrais livres" aux tablettes. Et semble ne pas regretter le temps où, conseiller fédéral, sa tête était envahie par les dossiers au point de n'avoir plus la force d'aller au-delà de deux pages d'un bouquin.

Ostschweiz am Sonntag: La criminalité chez les seniors est de moins en moins exceptionnelle en Suisse, indique Ostschweiz am Sonntag. En réalité, des cas de délinquance n'ont cessé d'augmenter ces dernières années chez les retraités, avec une hausse de 20% entre 2011 et 2016. Pour le seul canton de Thurgovie, le nombre de retraités délinquants a doublé durant cette période, passant de 87 cas à 171 cas. Le vieillissement de la population en serait l'une des raisons, selon des experts. Passer à l'acte permettrait également à certains seniors de rompre avec la monotonie de la vie.

SonntagsBlick: Les fumeurs qui en grillent une dernière avant de monter dans les trains CFF balanceraient environ 100 tonnes de mégots de cigarettes par an sur les quais, affirme le SonntagsBlick, en s'appuyant sur des informations internes des CFF. Afin d'assurer davantage de propreté dans les gares de Suisse, l'ex-régie fédérale envisage d'interdire la fumée sur les perrons dès fin 2018. Des tests ont déjà lieu notamment à Neuchâtel, Nyon, Bâle, Coire ou Bellinzone. Des gares pourraient même dans des cas extrêmes bannir complètement la clope des quais. Quelque 1200 employés nettoient quotidiennement les gares et doivent vider notamment 6371 cendriers

Note: Ces informations n'ont pas été confirmées par l'ats.