Dans un contexte de baisse des craintes systémiques, la tentation d'un optimisme sans réserve augmente, observe la recherche économique du Crédit Agricole. Laquelle n'est
cependant pas aussi confiante, compte tenu des nombreux risques potentiels qui se matérialiseront (ou non) l'an prochain. Au total, les actifs risqués devraient gagner du terrain en 2013, mais avec davantage de fluctuations que de réelle tendance.


Globalement, les actifs plus sûrs réagiront à l'opposé des actifs risqués, l'ampleur des mouvements dépendant du degré de dépendance à l'action des Banques centrales et aux contraintes réglementaires pesant sur les banques et les compagnies d'assurance. Le yen et l'or pourraient se déprécier fortement, tandis que les taux allemands, par exemple, ne devraient progresser que très lentement.