PARIS, 25 mai (Reuters) - Les ministres français de l'Economie et des Comptes publics ont déclaré vendredi qu'il n'était pas possible à ce stade de se prononcer sur l'impact de la reprise partielle par l'Etat de la dette de la SNCF sur la trajectoire des finances publiques.

Le Premier ministre, Edouard Philippe, s'est engagé vendredi auprès des syndicats de cheminots à la reprise de 35 milliards d'euros de dettes de l'entreprise ferroviaire durant le quinquennat : 25 milliards en 2020 et 10 milliards en 2022.

"L’impact sur la dette et le déficit public dépendra du traitement de SNCF réseau en comptabilité nationale par l’Insee en lien avec Eurostat. L’Insee a engagé des discussions avec Eurostat sur ce sujet et devrait se prononcer avant la fin de l’année", précisent Bruno Le Maire et Gérald Darmanin dans un communiqué.

"L’analyse des autorités françaises est que la dette de SNCF réseau pourrait être reclassifiée dans la dette publique sans impact direct sur le déficit public", déclarent-ils.

"Dès lors, il n’est pas possible aujourd’hui de se prononcer sur l’impact sur la trajectoire des finances publiques de la prise en charge de la dette de la SNCF par l’Etat". (Sophie Louet)