"Les investisseurs n'adoptent pas forcément une démarche réaliste en matière d'investissement". C'est un des principaux enseignements de l'étude annuelle Schroders Global Investment Trends Survey menée par Schroders auprès de 20 000 investisseurs particuliers. Cette conclusion est tirée par Massimo Tosato, Vice Président exécutif du groupe Schroders, qui note un décalage entre le regain de confiance manifesté par les investisseurs et leur attitude prudente face au risque.

Ainsi, Schroders constate que "plus de la moitié (54%) des investisseurs individuels dans le monde se disent plus confiants qu'il y a un an quant aux opportunités d'investissement sur la même période." Cet optimisme incite les investisseurs à envisager des placements au cours des 12 prochains mois : 50% des 20 000 répondants sont dans ce cas dans la livraison 2015 de l'étude contre 43% en 2014 et 38% en 2013.

Face à ce retour de la confiance des investisseurs, Schroders précise que "les investisseurs individuels n'envisagent d'investir que 21% de leur portefeuille dans des classes d'actifs avec un profil risque-rendement plus élevé, tel que les actions, tandis que leur allocation favorise à hauteur de 45% des actifs avec des profils de risque faibles (que ce soit en épargne liquide ou en produits monétaires)."

Le gestionnaire complète son analyse en notant que 46% des investisseurs interrogés privilégient "des placements susceptibles de générer des résultats dans un horizon de un à deux ans". Un comportement qui défend le court terme, en contradiction avec les fortes attentes en termes de performance et la soif de rendement qui animent les investisseurs : "dans un environnement où les taux d'intérêt sont historiquement bas en Europe, 87% des investisseurs envisagent d'investir dans des placements générateurs de revenus."