"Le gouvernement a dit à plusieurs reprises que les monnaies virtuelles ne pouvaient pas jouer le rôle des monnaies réelles et que leur volatilité excessive pouvait entraîner des pertes considérables", dit un communiqué.

Ce texte souligne que les échanges de cryptomonnaies sont plus intenses sur les plateformes sud-coréennes que nulle part ailleurs, sans toutefois livrer de chiffres à l'appui de cette thèse.

Parmi les mesures envisagées, figure l'interdiction d'ouvrir anonymement un compte de manière anonyme et la possibilité d'autoriser les organismes de surveillance à fermer si besoin certaines plateformes d'échanges, comme l'a préconisé le ministère de la Justice.

La Corée du Sud interdit actuellement à toutes les institutions financières de traiter des opérations à l'aide de cryptomonnaies mais elle est l'un des plus importants marchés au monde de bitcoins et elle abrite la plate-forme d'échanges de monnaie virtuelle la plus active au monde, Bithumb.

Séoul a déjà annoncé que les plus-values réalisées sur la revente de cryptomonnaies seraient désormais taxées afin d'endiguer les excès spéculatifs.

Le bitcoin, la plus connue de ces cryptomonnaies, a vu sa valeur multipliée par plus de 19 cette année. Cette hausse spectaculaire attire certains particuliers, notamment en Corée du Sud, où les responsables politiques font face à des appels de plus en plus pressants en faveur d'un encadrement du marché des cryptomonnaies.

Vers 3h30, jeudi, le bitcoin s'échangeait à 14.600 dollars sur la plaforme luxembourgeoise Bitstamp.

(Dahee Kimn Nicolas Delame pour le service français)