Le graphique ci-dessus montre les difficultés de l’indice chinois Shanghai Composite à opérer un rebond durable. L’indice ne signe que de maigres hausses, en moyenne de 1.5% et jamais plus de deux séances consécutives dans le vert (le 18-19 janvier et le 22-23 janvier). Bien au contraire, sur les 21 dernières séances enregistrées, plus de la moitié des sessions finissent dans le rouge soit 12/21. Les clôtures dans le rouge représentent -3.45% en moyenne. De même, les séances baissières enregistrées affichent déjà 3 journées abandonnant plus de 6% (-6.42% le 26 janvier, -6.86% le 4 janvier et -7.04% le 7 janvier).
Chacune d’elles ayant été précédées de publications de mauvais chiffres sur l’état de l’économie chinoise ou liées à des facteurs énergétiques exogènes. En effet :
-          Une séance à -6.86% le 4 janvier suite à la publication d’un PMI manufacturier Caixin pour décembre à 48.2 au lieu de 49 estimé.
-          Une séance à -7 .04% le 7 janvier suite à la publication d’un PMI des services chinois Caixin pour décembre à 50.2.
-          Une séance à -6.42% le 26 janvier suite à la forte baisse des cours de l’or noir.


A ces performances négatives, peuvent s’ajouter -5.3% le 11 janvier avec un indice des prix à la production inférieur aux attentes à -5.9% et l’indice de prix à la consommation à 1.6% contre 1.7% attendu. Une séance du 15 janvier à -3.5% consécutive à la publication du montant des nouveaux prêts accordés pour décembre à seulement 597 milliards de Yuan contre 700 milliards attendu.

Il convient de noter enfin que la première séance du mois de février s’achève également dans le rouge (en baisse de 1.78%) suite à la publication d’un nouveau chiffre décevant concernant le PMI manufacturier pour janvier, indicateur avancé de la santé de l’économie chinoise. Ce dernier, toujours inférieur à 50, appuie l’idée d’une contraction de l’activité chinoise.