Elles ont reculé ainsi de 3,0% en glissement annuel, moins que la prévision médiane de -3,8% des économistes.

Ce recul moindre illustre le fait que la consommation des ménages se reprend quelque peu après la hausse de la TVA, passée de 5% à 8% au 1er avril.

Les dépenses des ménages ont ainsi augmenté de 1,5% en juin par rapport au mois précédent, selon les données corrigées des variations saisonnières, sans toutefois atteindre la prévision médiane de 2,2% des économistes. Cette progression inverse cependant les contractions enregistrées en avril puis en mai.

Quant aux ventes au détail, elles ont reculé de 0,6% en juin par rapport à juin 2013, accusant une baisse pour le troisième mois consécutif. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 0,5%.

Le taux de chômage a contre toute attente augmenté en juin, passant à 3,7% contre 3,5% en mai, mais les pénuries de main d'oeuvre dans les secteurs du bâtiment et du commerce de détail laissent penser qu'il est peu probable que ce taux augmente fortement dans les temps à venir.

(Stanley White et Tetsushi Kajimoto; Eric Faye pour le service français)