23 décembre (Reuters) - Société Générale risque de devoir repousser de plusieurs années ses objectifs de rentabilité en Russie en raison des difficultés économiques du pays, écrit le Wall Street Journal.

L'objectif de la banque française d'atteindre en Russie un rendement des fonds propres de 14% en 2016 contre 12,7% actuellement semble difficile à atteindre, précise le quotidien, qui cite des sources proches du dossier.

"Cela prendra encore deux à trois ans pour atteindre cet objectif", a dit l'une des sources au journal financier.

Le Wall Street Journal observe que la Société Générale ne compte pas pour autant quitter la Russie, qui représente 6% de son résultat net.

Entrée au capital de Rosbank en 2006, Société Générale a porté sa participation dans sa filiale russe à 99,4% en avril.

La banque espère en une résolution du conflit dans l'est de l'Ukraine au premier semestre 2015 et un rebond des prix pétroliers, toujours selon le Wall Street Journal.

D'autres banques comme BNP et Deutsche Bank devraient également poursuivre la prestation de leurs services en Russie, en dépit d'une récession qui aura immanquablement des répercussions sur leurs revenus locaux.

Société Générale et Rosbank n'étaient pas joignables dans l'immédiat. (Rishika Sadam, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Benjamin Mallet)

Valeurs citées dans l'article : SOCIETE GENERALE, BNP PARIBAS, Deutsche Bank AG